À l'instar des autres communes du pays, Akbou va connaître son nouveau maire dans la soirée du 23 novembre. Considérée elle aussi comme une grande commune, Akbou se distingue systématiquement par les enjeux politiques et économiques. Pour cela, la clôture de la campagne électorale a été un grand événement chez les Akbouciens. Les sept listes, à la recherche du prestigieux poste de maire d'Akbou, ont chacune opté pour un fief pour animer le tout dernier meeting. L'engouement de la population est un signe de "maturité", nous dira un observateur local, vis-à-vis du "marasme" que vit la collectivité ces dix dernières années. Cette riche commune – son budget est de 150 milliards de recettes fiscales annuelles – cherche à se mettre sur la bonne voie pour le développement. Une plaque tournante et un carrefour reliant quatre wilayas, Akbou se présente comme "un véritable catalyseur" pour le développement de toute la région, ajoutera notre connaisseur. Les centaines de projets inscrits depuis belle lurette et demeurant sur papier, "en stagnation", suscitent mille et une interrogation. "Peu importe le futur maire, l'urgent est de lancer un énorme chantier assimilant tous les secteurs afin de rattraper le retard en termes de développement local", dira encore notre interlocuteur. Ainsi, les 27 557 inscrits dont 1600 sont nouveaux dans le fichier électoral vont élire un nouvel édile communal après 20 ans de règne du P/APC sortant Abderrahmane Bensbaa. Le nombre des inscrits, selon un document administratif, est réparti sur 14 centres de vote à travers les périphéries de la troisième plus grande ville kabyle. Guendouza se présente comme le plus grand centre avec 4042 inscrits, suivi de la cité du "Stade" avec un nombre de 3553 votants. Ifrène, Arafou, village Colonel Amirouche, Ben Badis et Mouloud Feraoun, les inscrits dans ces centres sont respectivement, 3 141, 2 552, 2 085 et 3 200 pour Ben Badis et Mouloud Feraoun. Par ailleurs, l'administration locale a enregistré 24 procurations portant sur les corps constitués et autres assimilés. Menad Chalal