Le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, s'est dit, hier, ‘'impressionné'' par le fair-play des supporters du Mouloudia qui ont applaudi leurs joueurs "en dépit de leur défaite à domicile face à l'Entente de Sétif'', assurant, à l'occasion de la cérémonie organisée en l'honneur des deux grands clubs de la ville, que "les autorités locales continueront à prêter aide et assistance financières au MCO et à l'ASMO''. Organisée hier après-midi à la résidence d'Etat d'El-Bahia en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports et son dynamique premier responsable, Badreddine Gharbi, cette cérémonie a vu, comme révélé en détails dans notre dernière livraison, le MCO bénéficier d'une enveloppe de deux milliards de centimes au moment où l'ASMO a eu droit à un chèque de 1,1 milliard. "Je suis déjà passé au stade pour voir un match du Mouloudia (ndlr, face au NAHD). Je compte le refaire très bientôt. Dès que mon agenda me le permettra car vous n'êtes pas sans savoir que l'emploi du temps d'un wali est extrêmement chargé'', nous dira, par la suite, le premier magistrat de la wilaya dans une discussion en aparté. Mouloud Cherifi a, du reste, indiqué qu'il "est très important de prendre le temps qu'il faudra avant de choisir l'entreprise qui sera chargée de la pose de la pelouse du nouveau stade olympique de Bir El-Djir". "L'entreprise chinoise à qui a été confiée la réalisation du stade a reçu beaucoup d'offres de services. Notamment de la part de multinationales connues. Mais nous prenons tout notre temps car c'est un sujet sensible. L'erreur n'est pas permise à ce niveau. Nous voulons faire le meilleur choix'', indiquera le wali d'Oran qui avait fait, deux jours auparavant, un saut du côté de ce nouvel édifice au cours d'une de ses visites de travail et d'inspection. Ne voulant certainement pas avoir à revivre, à Oran, "un scandale du 5-Juillet-bis", Mouloud Cherifi a, ainsi, beaucoup insisté sur le volet qualitatif lorsqu'il a évoqué "le sol du nouveau stade'', raison pour laquelle "tout le temps qu'il faut, sera pris'', précisera-t-il. Rachid BELARBI