Celui-ci fut un rendez-vous d'échanges et de vulgarisation des recherches résultantes des différentes problématiques liées à l'agriculture. La faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences de la terre de l'université Akli-Mohand-Oulhadj (Bouira), en association avec le laboratoire de gestion et valorisation des ressources naturelles et assurance qualité, a donné le coup d'envoi, avant-hier, du premier séminaire international sur "l'environnement, l'agriculture et la biotechnologie", qui s'est déroulé sur deux jours. Cet événement scientifique a vu la participation remarquée d'universitaires tunisiens et la venue prévue d'autres universitaires belges, marocains, et béninois. S'agissant du contexte de cette manifestation scientifique, le Dr Mourad Tafer, président de l'organisation, révélera : "L'agriculture dans les zones irriguées et à fort potentiel productif s'est grandement intensifiée dans une grande partie du monde en développement grâce au passage à des procédés culturaux très développés, étriqués en intrants afin de répondre à la demande accrue en produits alimentaires. L'intensification agricole a également créé des problèmes pour l'environnement, que ce soit la réduction de la biodiversité ou la mauvaise gestion de l'eau de l'irrigation et l'épuisement des eaux souterraines, ou la pollution agrochimique. Les coûts sanitaires qui y sont associés sont élevés, et chaque année 355 000 meurent d'empoisonnement par les pesticides." "À ce titre, les intervenants ont essayé par leurs diverses et multiples communications qui seront menées par d'éminents chercheurs algériens et autres, de faire de ce séminaire un rendez-vous d'échanges et de vulgarisation des recherches résultantes des différentes problématiques liées à l'agriculture", a ajouté le Dr Tafer. Pour sa part, Khoudir Madani, professeur en chimie alimentaire à l'université de Béjaïa et dirigeant d'un laboratoire de recherche, dira : "Vous devez savoir que la wilaya de Bouira est un axe de développement de logistique d'agriculture et d'agronomie très important, qui est appelé à devenir un grand pôle maintenant que l'université est reliée au monde de l'entreprise, et a fait un développement exponentiel." Les thématiques de ce séminaire international ont porté sur trois axes. Le premier traite sur l'agriculture et les changements climatiques et comment contrôler les bio-agresseurs et la biotechnologie nouvelle dans l'agriculture. Le deuxième axe est l'environnement pour savoir comment gérer valoriser et protéger les ressources naturelles. Le troisième se rapporte à la biotechnologie innovante et ses composantes des bioprocédés et transformations, des substances bioactives, et de la biotechnologie environnementale. Concernant les objectifs de ce séminaire international, le Dr Lotfi Mouni, doyen de la faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences de la terre (SNVST), nous donnera un aperçu : "Il s'agit avant tout de vulgariser le résultat des recherches, ensuite nous établirons un point de situation sur les différentes thématiques qui seront développées. Et aussi, promouvoir le développement de collaborations entre divers acteurs des recherches scientifiques, des secteurs industriels, des institutions, et des collectivités locales." Farid Haddouche