Avec le parrainage de l'Agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agroalimentaires, la faculté des sciences de la nature et de la vie de l'université des frères Mentouri de Constantine a abrité pendant trois jours un séminaire international sur la biotechnologie. La cérémonie d'ouverture a été inaugurée par le recteur, le Pr Abdelhamid Djakoune, et le doyen de la faculté SNV, le Pr Laïd Dehimat, et le secrétaire générale, vice-doyen chargé de la PGRS, le Pr Roubah Aek. Du 19 au 21 octobre, plusieurs universitaires ont animé ce séminaire pour débattre la thématique en rapport avec la santé, l'agriculture, l'industrie et l'environnement. Les explications divergent selon les spécialités et le thème abordé, mais coulent vers un seul objectif de trouver et de développer des procédés biologiques et construire des systèmes biologiques capables d'apporter de réelles solutions se basant sur des recherches spécialisées pointues. Les biotechnologies s'avèrent désormais un moyen incontournable de solutionner tout problème survenant dans divers domaines. Elles sont au service de la médecine et de la pharmacie à travers la bioproduction de médicaments par les microorganismes vivants ainsi que par les nouvelles approches thérapeutiques apportant l'espoir de guérir certaines maladies encore incurables. Rien ne peut désormais se promouvoir sans cette science symbolisant le Bio associé à la technologie. Tous les domaines de production, transformation des produits agricoles, l'agriculture, y compris la sélection végétale, dépendent toutes de l'intervention de la biotechnologie et de sa touche sainte dépourvue de produits chimiques. Le Pr Nancib Nabil de l'université de Constantine et le Pr Rabeh Bakour de l'université d'Alger ont animé des conférences sur respectivement «le plan d'action de l'ATRBSA» et «les biotechnologies une solution pour un futur durable». Le Pr Jean-Jaques Guaumet de l'université de Metz a, à quant à lui, abordé «nanomateriaux et biotechnologie : une exploration sous différents angles». Le Pr Philipe Thonart de l'université de Liège (Belgique) a, de son côté évoqué «la biotechnologie et l'industrie» dans son volet création d'entreprise dans le domaine de la biotechnologie, et dans une autre plénière, un sujet sur «les centres d'enfouissement technique nécessitent une gestion biologique» dans la thématique biotechnologie et environnement. Le Pr Serge Hamon a traité les grandes avancées scientifiques liées au séquençage massif des génomes végétaux. «Les biotechnologies feront-elles des plantes médicinales ?», était la question qu'a traité la Pre Claudine Campa de Montpelier dans une thématique biotechnologie et santé. Pour rappel, les modérateurs sont d'éminents professeurs algériens de presque tout le territoire. Plus de 70 participants entre chercheurs et étudiants doctorants ont affiché leurs posters dans l'auditorium de la faculté. Si seulement cette potentialité est sérieusement exploitée au profit de la recherche en Algérie par un suivi rigoureux et une formation approfondie ! L'ATRBSA finance les projets de recherche Partant du principe que la biotechnologie est le système de recherche ayant un impact positif sur les carences dans la santé, les médicaments, les agro-industries et la chimie, ainsi que l'environnement et l'agriculture, l'Agence thématique de recherche en biotechnologie et sciences agroalimentaire finance tout projet relatif à la recherche scientifique. Elle est aussi chargée du suivi et de l'évaluation des projets sélectionnés sur appel d'offres, d'assurer la valorisation des résultats de la recherche et leur application en vue de satisfaire les besoins économiques, sociaux et culturels du pays conformément aux priorités des intérêts nationaux. Ce sont là des objectifs qui entrent dans le plan d'action pour le quinquennat 2015-2020, selon les responsables de l'agence. La tache ! Il n'y a pas plus médiocre qu'une tache noire dans un tissu blanc. La faculté de science, là ou on entend trouver du savoir, de la sérénité, de la discipline, de l'éducation, de la rigueur et du savoir pour garantir une génération responsable de ses faits et actes pour le bénéfice d'un développement durable, des scènes des plus désolantes sont affichées à la vue même, des étrangers. Depuis l'auditorium jusqu'au rectorat, dans la ruelle qui longe cette espace, des voitures s'adonnent au plaisir du rallye ! Les étudiantes en particulier sont harcelées par des étrangers à la faculté au vu et au su de tous. Personne ne semble inquiété. De grâce, disparaître cette tache noire nuisible de ce tissu blanc qui enveloppe nos enfants, les hommes et les femmes de demain.