Alors qu'il reste encore trois derniers points à gagner lors de la prochaine journée de championnat qui verra la JS Saoura rendre visite à son aîné du Nord, le bilan du Mouloudia d'Oran à domicile est particulièrement décevant. Sur les sept rencontres disputées au stade Ahmed-Zabana face, respectivement, à l'USM Blida, au Nasr Hussein Dey, à l'USM Bel-Abbès, au Mouloudia d'Alger, à l'Entente de Sétif, à l'Olympique de Médéa et à l'USM Alger, les Rouge et Blanc d'El-Hamri n'en ont, en effet, gagné que deux. Exceptés l'USMB et son voisin l'OM face auxquels il a fait le plein, le MCO a laissé échapper des points lors des cinq autres rencontres, concédant le nul à quatre reprises (NAHD, USMBA, MCA et USMA) et essuyant une défaite amère face au champion sortant, l'ESS. Soit un bilan de dix points seulement de récoltés sur les vingt-et-un possibles pour une perte sèche de onze unités. Une aberration pour un prétendu candidat au podium en fin de saison. D'autant plus que, contrairement à un passé encore récent, l'équipe actuelle du Mouloudia évolue dans un cadre plutôt sain et pratiquement sans qu'aucune pression négative ne soit mise sur ses éléments. Tout comme la direction du président Belhadj Ahmed dit Baba travaille dans la sérénité absolue et dans un calme plat dont n'a bénéficié aucun de ses prédécesseurs, qu'ils aient pour nom Djebbari Youcef, Tayeb Mehiaoui, Larbi Abdelilah ou même le défunt Kacem Elimam, ceci d'une part. D'une autre part, il semble désormais clair que l'entraîneur Moez Bououkaz mettra sur la liste des transferts au moins quatre éléments de son effectif actuel. Ayant fini par admettre qu'il ne pouvait "demander à un joueur de se hisser au-dessus de son niveau", le technicien tunisien gagnera, ainsi, en crédibilité s'il venait à transformer ses paroles en actes dès l'imminent mercato hivernal à même de libérer quelques licences et de pouvoir engager des éléments qui pourraient apporter une certaine plus-value technique à l'équipe, notamment dans le secteur offensif où Mohamed Tiaïba ne jouit plus du statut qui était le sien avant sa signature et qu'Amine Souibah s'est révélé être tout sauf un finisseur de première classe. Rachid BELARBI