N'ayant plus d'autres issues après avoir usé de tous les moyens pour faire revenir la FAF sur sa décision d'exclure son club de toutes les compétitions, le président de l'USFBBA, Mourad Kessar, a décidé de faire appel auprès du Tribunal algérien des règlements des litiges sportifs (TARLS). L'audience a eu la semaine précédente en l'absence d'un représentant de l'instance fédérale, pourtant premier concerné dans cette affaire. "Après avoir saisi à plusieurs reprises la FAF afin que celle-ci puisse réexaminer notre dossier et nous réhabiliter en nous autorisant à reprendre la compétition comme elle l'avait fait avec d'autres clubs qui étaient dans la même situation que nous et n'ayant pas eu de réponse favorable à notre doléance, nous avons décidé de faire appel auprès du TAS algérien. J'étais auditionné par les juges de cette instance auxquels j'ai expliqué le motif de notre recours, car si le club s'est retrouvé sanctionné ce n'est pas de notre faute. Il faut savoir que notre club n'a pas pu honorer les frais d'engagement pour la saison 2017-2018 pour la simple raison qu'il n'y avait pas de dirigeants après la démission de l'ancienne direction en date du 6 août 2017. Le club s'est donc retrouvé à l'abandon, d'autant que la DJS de cette époque a mis du temps pour composer un directoire. J'étais ensuite sollicité par le wali de BBA pour le diriger. Je me suis alors déplacé à la LFP avec un chèque personnel pour payer les frais d'engagement, mais les responsables de cette instance m'ont conseillé d'adresser notre doléance à la FAF. Peine perdue malgré les promesses qui nous ont été données pour que l'USFBBA sera réhabilitée à la division nationale amateur pour ‘'cas de force majeure‘', mais peine perdue", nous a expliqué le responsable du club des Bibans, qui a indiqué que cette décision d'exclusion pour une simple affaire de frais d'engagement est une mise à mort d'une équipe qui a toujours honoré la ville de Bordj Bou-Arréridj, notamment par rapport à la formation des jeunes joueurs. Notre interlocuteur espère que les juges du TAS réétudieront leur dossier avec l'espoir d'avoir gain de cause. "On fait entièrement confiance à cette instance et à la justice de notre pays afin qu'on annule cette décision d'exclusion", conclut-il. Farès Rouibah