L'avenir de la JSK est toujours d'actualité en Kabylie où les supporters et les sympathisants espèrent voir les Canaris renaître de leurs cendres. En fait, les avis restent partagés où, d'un côté, il y a ceux qui craignent le pire pour ce véritable patrimoine national qu'est la JSK, et ce eu égard à toute cette guerre larvée que se livrent de nombreux prétendants au trône, de l'autre, il y a ceux, les plus optimistes, qui ne désespèrent pas de voir un repreneur d'envergure et surtout porteur d'un projet susceptible de redonner corps et âme à ce club qui aura touché le fond depuis quelques années déjà. Après le projet de partenariat esquissé par l'ancien président Hamid Sadmi et le groupe italien Rocco Cavallo qui a capoté pour des raisons restées obscures jusque-là, le dernier projet de redressement de la JSK qui a été présenté, la semaine passée, par la nouvelle équipe dirigeante de la JSK menée par le trio Madjène-Zouaoui-Aït-Djoudi est, a priori, une louable alternative pour poser les jalons d'un club professionnel digne de son nom. Or, le problème est de savoir, primo, si le directoire actuel a réellement les moyens de sa politique et, secundo, si le conseil d'administration composé de tous les actionnaires du club, y compris le CSA en tant qu'actionnaire majoritaire, se décide enfin à ouvrir le capital de la JSK et surtout à avaliser ce plan de relance du club assez ambitieux tel qu'il est actuellement prôné par les trois nouveaux repreneurs du club que sont Lakhdar Madjène, Saïd Zouaoui et Azzedine Aït-Djoudi. L'histoire ne s'arrête pas car voilà que, de l'autre côté, il y a Chérif Mellal, un hommes d'affaires originaire de Tizi Ouzou, installé en Europe, qui se repositionne comme "candidat potentiel pour la présidence de la JSK à la seule condition, dit-il, d'être l'actionnaire majoritaire du club avec l'avènement d'une autre équipe dirigeante capable de remettre le club kabyle sur orbite." Et s'il se dit, ici et là, que l'équipe dirigeante actuelle table aussi sur l'apport considérable et apparemment imminent d'une société d'envergure pour accompagner ce projet ébauché pour assurer la relance effective de la JSK sur de nouvelles bases de gestion en matière de football professionnel. Il faut aussi dire qu'à Tizi Ouzou, et un peu partout en Kabylie, tout le monde sera à l'écoute de la section administrative du tribunal de Tizi Ouzou qui doit rendre son verdict, ce matin, sur l'affaire de l'ex-président Mohand-Chérif Hannachi qui a porté l'affaire en justice pour contester, rappelons-le, sa destitution de la présidence de la JSK pa les actionnaires du club lors de l'AG du 7 aout dernier.