Le CEM-Nouveau de Draâ Ben Khedda, ouvert en 1988, ne vivait plus, depuis 2004, le problème de chauffage, puisque les 26 radiateurs à gaz ont été mis en service. Néanmoins, cet établissement a connu d'autres difficultés, notamment en matière de sécurité (délinquance) et autre exiguïté de ses infr structures. Fortement endommagé par le séisme du 21 mai 2003, le CEM-Nouveau souffre, en effet, de l'inadéquation de ses infrastructures, tels l'aire de sport, la carcasse du bloc dit “d'administration”, et surtout du mur de sa clôture périphérique, non concerné par le confortement et la réfection opérés par l'entreprise qui a pris en charge la réhabilitation du collège. L'aire de sport, qui nécessite un nivellement et un revêtement, du moins en sable à défaut de tuf, se transforme, à la moindre averse, en un véritable bourbier, d'où de fréquentes annulations de séances de sport pour les élèves, indiquent des enseignants. Pour le mur en parpaings servant de clôture, il s'est, par endroits, affaissé complètement et en d'autres, incliné dangereusement, à la suite notamment des importantes chutes de neige de janvier et février derniers, d'où la nécessité de sa réfection avec une élévation convenable en hauteur, estiment les travailleurs de l'établissement. Actuellement, malgré la hauteur de ce mur (deux mètres environ), notamment du côté du portail d'entrée, ces travailleurs, comme les élèves du CEM, particulièrement les filles, majoritaires, souffrent de l'incivisme de jeunes individus qui rôdent aux alentours en s'adonnant à des jeux dangereux. Combien d'années faudrait-il encore patienter pour que cette institution éducative, qui a ouvert ses portes il y a 17 ans, aujourd'hui renfermant quelque mille élèves, devienne enfin un établissement de savoir avec toutes les commodités nécessaires ? s'interroge-t-on. Pendant ce temps, les parents d'élèves, du moins ceux qui s'en préoccupent, n'osent ou n'arrivent même pas, à se constituer en association (APE) qui puisse contribuer au règlement de ces problèmes. S. Y.