"Je suis optimiste quant à l'issue de cette affaire, d'autant que les accusations de la partie civile s'avèrent infondées. On n'a ramené aucune preuve tangible quant à l'existence d'une diffamation dans les propos tenus par M. Bouzidi qui n'a fait qu'exercer son droit de s'exprimer librement en sa qualité de citoyen de la région. Diffamer, c'est dire des mensonges ou des propos calomnieux à l'égard de quelqu'un. Or, dans cette affaire, ce n'est pas le cas !", a déclaré, hier, à Béjaïa, Me Noureddine Benissad, l'un des avocats de la défense, lors d'un point de presse donné à l'issue du procès opposant le directeur général de l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), Djelloul Achour, au porte-parole du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques dans la région, Mourad Bouzidi. Déplorant l'absence à ce procès du DG du port en sa qualité de plaignant, Me Benissad relèvera les "contradictions" de l'avocat de la partie civile qui, selon lui, voulait faire l'amalgame entre la personne morale, qui est l'Entreprise portuaire, et la personne physique, qu'est son directeur général, Djelloul Achour. Par ailleurs, Me Benissad regrette le fait qu'"on recoure à l'instrumentalisation de l'appareil judiciaire pour tenter de régler des problèmes d'ordre purement politique !". Autrement dit, l'affaire du blocage par le DG de l'EPB des équipements importés par le groupe Cevital ne peut être qu'un scandale aux relents politiques dans lequel s'est impliqué le plaignant ! K. O.