Des jeunes issus de plusieurs quartiers et cités de la ville de Douaouda ont décidé l'organisation de larges opérations de recherches, hier et aujourd'hui, pour tenter de retrouver le petit Ramzi (8 ans), disparu le 13 décembre dernier à sa sortie, à 14h30, de l'école Saouli-Rabah où il était scolarisé. Cette action intervient au moment où des dizaines de personnes continuent d'affluer vers la maison familiale, sise à la ferme Morsli-Abdelkader, pour exprimer leur compassion et leur solidarité avec la famille du petit Ramzi. Sur les réseaux sociaux, les habitants de Douaouda et de Douaouda Marine ne cessent d'appeler les âmes charitables pour se mobiliser pour la bonne cause, non sans poster des messages de soutien à la famille de la victime. Ce jeudi encore, les services de la Gendarmerie nationale ont annoncé que les recherches et les investigations sont toujours consenties dans l'espoir de retrouver sain et sauf cet enfant après sa disparition dans des circonstances encore inconnues. D'ailleurs, les enquêteurs n'écartent aucune piste quant à la qualification de cette disparition. "Concernant la possibilité que Ramzi Boudjeri ait été victime d'un accident ou d'un enlèvement, les enquêteurs ne négligent aucune piste ou scénario", ont indiqué les mêmes services, affirmant "l'engagement d'investigations intenses pour élucider cette affaire qui a défrayé la chronique, avec l'exploitation de tous les moyens matériels et humains nécessaires jusqu'à sa résolution". Quant aux cinq individus suspectés d'être impliqués dans cette affaire, déjà arrêtés par les services de la Police judiciaire, ils ont fait l'objet de longues auditions, mais "aucun résultat tangible n'a été obtenu à ce jour", affirment la même source. F. BELGACEM