C'est dans un climat houleux que se sont déroulés les travaux de la première session plénière de l'APC de Sidi Bel-Abbès, consacrés à l'examen de trois points inscrits à l'ordre du jour concernent l'adoption du règlement intérieur, l'installation de l'exécutif et des commissions et le remplacement d'un élu FLN démissionnaire. En effet, tout a commencé lorsque le nouveau P/APC a brandi la lettre de démission d'un élu FLN pour procéder à son remplacement par son colistier classé 17e sur la même liste qui était présent lors de cette réunion. Aussitôt annoncée, cette manière d'agir du P/APC a provoqué l'ire du président du groupe du parti de l'Union pour la nahda, la justice et la construction qui s'est farouchement opposé à cette procédure jugée illégale. Dans son intervention, l'élu protestataire est allé jusqu'à exiger la présence de l'élu démissionnaire et l'application de l'article 14 du code de l'APC qui définit les procédures à suivre, en cas de décès d'un membre élu ou sa démission de l'APC. À ce propos, l'élu tête de liste du RND a séance tenante révélé qu'un recours a été déposé auprès du tribunal de Sidi Bel-Abbès au sujet de cet élu démissionnaire et qui, selon lui, demeure "fictif". Face à cette fronde, l'adoption du règlement intérieur de l'assemblée a été aussi reportée. De leur côté, neuf élus du parti FLN majoritaire au sein de cette assemblée, qui s'estiment marginalisés, sont eux aussi montés au créneau pour revendiquer leur part de postes de président de commission. A. BOUSMAHA