Le secrétaire général-adjoint de l'ONU pour les Affaires politiques, Jeffrey Feltman, qui poursuivait jeudi sa visite en Libye, a réaffirmé l'engagement de l'organisation à soutenir la mise en œuvre intégrale de l'accord politique libyen, soulignant qu'il existe une réelle opportunité de ramener la stabilité en Libye et appelant les Libyens à "un consensus politique inclusif avant les élections", notamment avec la fin des opérations militaires dans l'ouest du pays. À l'issue de sa rencontre avec le Chef du gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Fayez al-Serraj, mercredi dans la capitale Tripoli, les deux responsables ont discuté des derniers développements politiques en Libye et de l'importance d'une loi électorale et d'une loi sur le référendum constitutionnel. M. Feltman a réaffirmé, à cette occasion, "l'engagement des Nations unies à soutenir la mise en œuvre totale du processus (politique) libyen annoncé en septembre l'an dernier par l'Envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé". "Les Nations unies exhortent tous les acteurs libyens à s'engager au plus tôt dans un processus politique inclusif permettant des élections justes et crédibles. Les partis et leaders libyens estiment que la tenue d'élections est le seul moyen d'atteindre une stabilité globale", a-t-il déclaré. M. Feltman a expliqué que l'objectif est de mettre fin à cette phase de transition par "un processus pacifique incluant toutes les parties avec la mise en place d'un gouvernement qui sera l'aboutissement de la volonté du peuple libyen", tout en reconnaissant que le parcours reste encore long et que des élections crédibles nécessitent "une entente en matière d'accords politiques, de soutien technique, d'un cadre législatif qui doit encore être mis en place mais également des conditions de sécurité afin de permettre le déroulement d'élections dans toute la Libye". Le responsable onusien a en outre réaffirmé que "les Nations unies soutiennent la Feuille de route en Libye et apporteront un soutien technique sans limite au processus démocratique l'année prochaine", affirmant que "l'accord politique libyen de 2015 reste le seul cadre viable pour mettre fin à la période transitoire". R.I/Agences