Hier, les abords du CHU Ibn-Badis de Constantine étaient placés sous haute surveillance. Pas moins d'une dizaine de véhicules anti-émeutes étaient stationnés non loin de l'entrée de l'établissement, alors que les éléments de la BRI étaient, eux, postés à l'intérieur. En effet, le dispositif de sécurité a été renforcé en prévision, nous dit-on, d'une éventuelle autre marche des médecins résidents qui ont, pour rappel, battu le pavé, la semaine écoulée, pour exprimer leur solidarité avec leurs collègues violemment réprimés, le 7 décembre dernier, à Alger, mais dans le but aussi de sensibiliser l'opinion publique sur leur mouvement. Par ailleurs, nous avons constaté que la quasi-totalité des services du CHU fonctionnait normalement, l'on citera, entre autres, le service du CAC ou encore le service de cardiologie. Les médecins résidents étaient, dans leur majorité, à leurs postes. A contrario, les paramédicaux étaient toujours en grève, tout en veillant à assurer le service minimum. Ces derniers ont, rappelons-le, décidé d'entamer une grève cyclique de deux jours, à la demande du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Un mouvement qui a conduit à des perturbations dans la totalité des établissements hospitaliers de la wilaya de Constantine, le CHU plus particulièrement. "Nous poursuivrons notre grève jusqu'à satisfaction de nos revendications", affirme une infirmière du service gynécologie-obstétrique. LYNDA N.