Le secrétaire national du FFS chargé de la solidarité, Mosbah Hamou, des membres du Conseil national, des cadres de la Fédération de Ghardaïa et des militants de la société civile comparaissent aujourd'hui devant le tribunal criminel près la cour de Ghardaïa pour répondre aux accusations de constitution "d'association de malfaiteurs dans le but de renverser le régime" et "l'incitation des citoyens à prendre les armes contre l'autorité de l'Etat" ainsi que "l'atteinte à l'intégrité territoriale du pays". À la veille de ce procès qui remet sous les projecteurs la situation à Ghardaïa, théâtre d'un conflit intercommunautaire en 2014, le FFS dénonce "avec la plus grande vigueur" ce qu'il qualifie de "cabale judiciaire" contre ses militants et "met en garde contre toute pression, d'où qu'elle vienne", pour empêcher la justice d'exercer ses missions en toute indépendance. Dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Mohamed Hadj Djillani, le FFS soutient que ces militants "pacifiques" qui n'ont pas lésiné sur les efforts pour ramener le calme dans la région seront jugés sur la base d'un dossier "monté de toutes pièces par les services de sécurité". "Est-il raisonnable que la justice poursuive des militants de notre parti pour des chefs d'inculpation aussi graves ?", s'interroge le parti. C'est pourquoi, il "exige l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires et la levée de toutes les mesures visant à astreindre la liberté de ses militants". Comme pour leur apporter leur soutien, une forte délégation comprenant des membres de l'instance présidentielle, le premier secrétaire, le chef du groupe parlementaire, des membres du secrétariat national, des parlementaires, et des élus et cadres du FFS assisteront à ce procès. Aussi, un important collectif d'avocats a été mobilisé pour assurer leur défense. À noter qu'un des avocats de la défense, Me Nourreddine Ahmine, est poursuivi pour "outrage à corps constitué" et "présentation de fausses preuves concernant un crime". K. K.