Des dizaines d'élus, notamment ceux des wilayas du centre-est et de l'est du pays, ont brillé par leur absence à la rencontre nationale organisée au Centre international des conférences (CIC) à l'occasion de la célébration du 51e anniversaire de l'Assemblée populaire communale (APC). Et pour cause, ces élus ont été pris dans de longs embouteillages à l'entrée d'Alger, alors que d'autres ont été coincés à cause des routes fermées par les citoyens. Le plus grand lot des absents est celui des élus de Tizi Ouzou notamment. En effet, pas moins de 36 P/APC de la wilaya n'ont pas pris part aux travaux de la conférence. En colère, ces présidents d'APC, relevant de différents partis politiques, ont effectué une grande partie du trajet menant de Tizi Ouzou vers la capitale mais ils ont fini par faire demi-tour à partir du barrage routier de la Gendarmerie nationale de Réghaïa, pour protester énergiquement contre ce qu'ils qualifient de "grave mépris" dont ils ont fait l'objet au niveau de certains barrages routiers dressés tout au long de la route menant de Tizi Ouzou à Alger. "Acheminés par deux bus vers Alger, et escortés par les services de sécurité, malheureusement et à notre grande surprise, des haltes exagérées ont été marquées au niveau des barrages de Tadmaït et de Boudouaou, suivies d'un blocage total au niveau de celui de Reghaïa. Après une longue attente nous nous sommes adressés au chef de la délégation pour d'éventuelles explications mais sans aucune réponse", ont-ils dénoncé dans une déclaration qu'ils ont signée et rendue publique dès leur retour à Tizi Ouzou, précisant que "considérant ces agissements comme une humiliation à notre encontre en qualité d'élus, nous avons décidé de rebrousser chemin et de surseoir à notre participation à ladite conférence et nous tenons à dénoncer énergiquement ce mépris délibéré". Les élus des zones enclavées (près de 16 P/APW et P/APC) ont suivi les travaux de la rencontre par visioconférence. F. B./K. T.