Les souscripteurs au programme AADL 2, lancé en 2013, de la wilaya de Tizi Ouzou ont observé, hier matin, un rassemblement de protestation devant le siège de l'ancienne mairie, au chef-lieu de wilaya, à l'appel de leur coordination nationale. Les manifestants ont notamment dénoncé le retard observé dans le lancement de ce programme et demandent "l'achèvement de tous les projets AADL 2013 avant la fin 2018, conformément aux instructions du Premier ministre, le respect des délais de réalisation, le respect du cahier des charges, le transfert du surplus de logements du programme AADL 1 à ceux du programme AADL 2013 ainsi que l'octroi de l'aide FNPOS à tous les acquéreurs". Selon les indications de la présidente de l'Association des souscripteurs AADL 2 de la wilaya et membre de la coordination nationale, "le sit-in entre dans le cadre d'une action nationale à laquelle avait appelé notre coordination. Elle intervient après plusieurs demandes d'audience, restées sans suite, adressées au ministère de l'Habitat. Il se trouve que nous attendons toujours une réponse !", a-t-elle regretté. Et d'ajouter : "Nous revendiquons notre droit au logement. Il s'agit d'une revendication sociale. Le programme AADL commence à devenir un cauchemar pour les souscripteurs." Mme Djouaher affirmera encore qu'il y a confusion sur le nombre de logements prévus à l'échelle nationale. "Il y a même des wilayas où le nombre des souscripteurs dépasse largement le nombre des logements !" a-t-elle relevé tout en se demandant : "Comment se trouve-t-il qu'au moment même où l'on barbote dans un programme AADL, marqué par une anarchie totale, les pouvoirs publics lance une autre formule, à savoir le LPA ?" Par ailleurs, il est à souligner qu'à Tizi Ouzou, 2 700 logements AADL 2 sont déjà lancés, et dont le taux d'avancement des travaux est de 10% seulement, alors que le deuxième quota de 8 000 logements n'est pas encore lancé, faute de financements. K. Tighilt