La fin de Bouhafs semble approcher. En effet, quelques supporters et anciens dirigeants du club se sont réunis samedi dernier à l'hôtel Hilton pour aborder la situation du CRB qui caracole au bas du tableau et aussi de la gestion catastrophique de l'actuel président du SSPA/CRB, Mohamed Bouhafs. C'est un secret de polichinelle, le CRB traverse une période difficile et ce depuis la venue de Bouhafs, avec de nombreux problèmes, notamment financiers, qui ont fait fuir plusieurs joueurs et qui se sont répercutés négativement sur le rendement des joueurs sur le terrain. Ainsi, le CSA/CRB Athletic et son président Karim Chettouf en sa qualité d'actionnaire majoritaire (75%) veulent destituer Mohamed Bouhafs et provoquer une assemblée générale. Le CSA convoquera de ce fait tous les membres du conseil d'administration dans deux semaines. Selon une source proche du dossier, le CSA a deux solutions : soit il attire de nouveaux sponsors pour atténuer un tant soit peu cette crise financière, ou faire venir des investitures, et cela se fera par le biais d'une ouverture de capital ou d'une cooptation. En tout cas, une réunion très importante pour l'avenir du CRB se déroulera dans deux semaines. Le CSA va demander à Bouhafs de présenter les deux bilans, moral et financier, de l'année 2017. Une chose est sûre, les jours de Bouhafs sont comptés à la tête du Chabab. En outre, il est utile de rappeler que le conseil d'administration du CRB est composé de six actionnaires dont le CSA qui est l'actionnaire majoritaire (75%). Bouhafs possède 17%, Tarek Abdeslam 4%, les deux frères Gemane 2%, Azzedine Gana 1%, et l'ancien président du Chabab Réda Malek 1% également. Il aurait refusé de payer les arriérés de salaire de N'gomo ! Il ne reste désormais que seize jours avant la fin du délai accordé par la FIFA pour la régularisation l'ex-joueur camerounais du Chabab, Gil N'gomo, qui a sollicité la FIFA pour faire valoir ses droits. En effet, l'instance mondiale a pris la décision d'infliger au CRB une amende de 5000 CHF qu'il doit payer dans un délai qui ne dépasse pas 30 jours à compter du 9 janvier et menace carrément le CRB de défalcation de trois points en championnat de Ligue 1, si le club algérien refuse de payer à N'gomo ses arriérés de salaires évalués à 300 millions de centimes. À cet effet, si le CRB ne paye pas ces dettes avant le 7 février, la défalcation de trois points est inévitable. À en croire nos sources, Bouhafs aurait affirmé à ses proches qu'il ne payera pas N'gomo, car cette affaire concerne son prédécesseur qui est Réda Malek et donc il n'a rien à voir là-dedans ! En plus, au vu de la position du CRB au classement, la défalcation de trois points fera beaucoup de mal au club qui risque carrément la relégation. Enfin, il est à noter que si Bouhafs veut payer N'gomo, il doit le faire en devises (euro ou franc suisse), au risque de revivre la même situation que l'USMBA qui s'est vu défalquer six points en championnat récemment pour avoir payé son ex-joueur Jessy Mayele en dinars. Sofiane M.