La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane-Houda Faraoun, a mis fin, hier, aux espoirs des stagiaires et contractuels activant chez l'opérateur historique, Algérie Télécom, concernant leur éventuel recrutement. "Pour l'instant, il n'y a aucun plan de recrutement. Ces stagiaires ont été formés, mais à aucun moment, on leur a promis d'être recrutés à titre permanent", a-t-elle affirmé. Chose que réfute l'association nationale de ces stagiaires, laquelle compte pas mois de 1 700 adhérents. Dans une déclaration remise à Liberté, ces stagiaires expliquent que la plupart d'entre eux ont reçu une formation diplômante et qualifiante de technicien supérieur (TS) en technologie de l'information et la communication. Et de poursuivre : "Cet accord prévoyait, entre autres, la formation initiale par alternance au profit des primo-demandeurs de formation, d'assurer des stages pratiques en milieu professionnel au profit des stagiaires en formation pour acquisition des savoir-faire favorisant une meilleure employabilité." Cependant, et selon cette association, cinq ans après avoir reçu leur formation, ces stagiaires, désormais titulaires d'un diplôme en maintenance de réseaux, se retrouvent dans la précarité du pré-emploi et se considèrent comme "trahis" par les responsables d'AT. R. B.