"Nous interpellons le wali en espérant qu'il puisse intervenir pour le règlement de cette situation déplorable", indique un ouvrier protestataire. Dans une vidéo postée mardi dernier sur le réseau social Facebook et qui circule sur la Toile, une dizaine d'ouvriers de l'Epic Mosta Propre ont lancé un message directement adressé au chef de l'exécutif de la wilaya de Mostaganem, M. Rabehi Abdenour Mohammed, dénonçant les difficiles conditions de travail dans lesquelles ils pataugent quotidiennement, sans équipements adéquats et sans protection des maladies contagieuses dans le milieu des déchets ménagers. Cependant, le principal message transmis est que cela fait quatre mois que les employés de l'entreprise d'hygiène publique susmentionnée ne perçoivent pas de rétributions. Une situation qu'ils jugent exaspérante car étant pour la plupart des chefs de famille, ils n'arrivent plus à faire face aux différentes dépenses du foyer. "Nous interpellons le wali en espérant qu'il puisse intervenir sur notre situation déplorable, auprès de l'entreprise de nettoyage dans laquelle nous travaillons sans toucher de salaire et sans avoir signé le moindre contrat d'engagement !", a indiqué un des représentants des ouvriers protestataires. Une situation délicate et qui risquerait, si elle est amenée à perdurer dans le temps, de perturber le bon fonctionnement de l'entreprise publique en question. La même situation a été vécue il n'y a pas si longtemps, en novembre 2016 lorsque des employés de l'entreprise publique Mosta Propre sont restés sans salaires depuis des mois. Tout au long de cette période, ils ont entrepris plusieurs démarches dans l'espoir d'aboutir à une régularisation de la situation des arriérés des salaires. Contacté par nos soins, le responsable de l'entreprise M. Blidi Mohammed nous a indiqué qu'"une réunion s'est tenue avec les membres du conseil d'administration et le wali et c'est en cours de règlement, cette histoire de salaires impayés". "Nous attendions de percevoir auprès des APC nos redevances des prestations fournies et qui s'élèvent à plusieurs milliards de centimes", a précisé notre interlocuteur. M. Salah