Suite à une procédure administrative entachée d'irrégularités et sur la base de laquelle a été conclu l'acte de vente du manège de loisirs de Sidi Bel-Abbès, une plainte a été déposée par l'APC devant le tribunal pénal pour l'ouverture d'une enquête. Tout a commencé lorsque l'administration de l'APC et le service du contentieux chargé du suivi de ce dossier relatif au manège ont découvert récemment, que le locataire du manège s'était présenté à leurs services pour demander la récupération de la somme de 240 millions de centimes de loyers qu'il a versés de 2006 à 2017, en présentant un acte de vente enregistré auparavant devant la conservation foncière de Sidi Bel-Abbès et qui a été signé le 5 novembre 2017 par le P/APC sortant devant un notaire sis à Sedrata, dans la wilaya de Souk-Ahras, alors que l'affaire faisait l'objet d'une procédure de justice pour l'annulation de l'acte de concession et la récupération de ce patrimoine au profit de la municipalité du chef-lieu. À ce propos, l'on signale que le manège de Sidi Bel-Abbès a été cédé en 2006 en concession pour 99 ans au nouveau propriétaire pour la réalisation d'un complexe touristique pour un investissement estimé à l'époque à 174 milliards et que le prix fixé pour la vente du terrain du manège reposait sur une ancienne délibération datant de plus d'une quinzaine d'années au prix de 500 dinars le mètre carré, soit, pour les 8 hectares, 4 milliards de centimes que le nouveau propriétaire a versés sur le compte du Trésor public. A. BOUSMAHA