Dans les localités de Tigzirt, Maâtkas, Fréha, Azazga, Bouzeguène, la grève a été massivement suivie. En revanche, l'adhésion a été juste moyenne dans les communes de Draâ Ben Khedda, Tadmaït, Draâ El-Mizan et aux Ouacifs. Le mot d'ordre de grève générale, lancé par la CADC pour la libération des détenus en grève de la faim, a été partiellement suivi hier. 8h, le chef-lieu de wilaya connaît un début de matinée ordinaire. Les citoyens vaguent normalement à leurs occupations. Les magasins d'alimentation générale, les cafés et les pharmacies sont ouverts dans la majorité des quartiers que nous avons visités. Ce n'est que vers 10h que la paralysie sera perceptible. Les banques, les postes, la mairie et les établissements scolaires n'ont pas fonctionné. À l'université, un grand nombre d'absents a été recensé parmi les étudiants. Dans les localités de l'intérieur de la wilaya, tout était pratiquement à l'arrêt. À Tigzirt, Maâtkas, Fréha, Azazga, Bouzeguène…, la grève a été massivement suivie. En revanche, l'adhésion au mouvement a été juste moyenne dans les communes du sud et sud-ouest de la wilaya, telles que Drâa Ben Khedda, Tadmaït, Draâ El-Mizan et Ouacifs. Par ailleurs, les axes routiers bloqués la veille, les RN 30, RN 15, RN 12, CW 128 et 147, la RN 72 et d'autres routes départementales, ont connu des perturbations en raison des barricades dressées. A. T.