Jijel : Des aides-soignants pour renforcer les structures sanitaires Une nouvelle promotion de paramédicaux vient d'achever sa formation après un cursus de formation théorique et pratique d'une durée de 30 mois, a-t-on appris lors d'une cérémonie de remise des décisions d'affectation qui s'est déroulée jeudi au siège de la wilaya. Selon le directeur de la santé, Sidehoum Chaâbane, cette promotion d'aides-soignants est appelée à renforcer un total de neuf structures sanitaires, à savoir les établissements publics hospitaliers (EPH) de Jijel, Taher et El-Milia, ainsi que les établissements publics de santé de proximité (EPSP) de Jijel, Ziama-Mansouriah, Djimla, Taher, Ouled Asker et Sidi Maârouf. Les 88 nouveaux diplômés, qui sont majoritairement des filles, rejoindront leurs postes dans les prochains jours afin de venir en aide non seulement aux malades, mais aussi à leurs confrères qui ont longtemps signalé le manque flagrant de personnel paramédical. Dans le même sillage, nous apprendrons que 140 postes d'aides-soignants ont été ouverts au profit des candidats titulaires du niveau de 3e AS filières scientifiques. Ces derniers devront passer un test écrit suivi d'un entretien psychotechnique qui leur permettront de poursuivre une formation de courte durée avant d'être eux aussi affectés vers les différentes structures sanitaires de la wilaya. RAYAN MOUSSAOUI Décès du docteur Zaïm à Guelma : La population pleure le toubib humaniste La nouvelle est tombée tel un couperet mercredi et s'est répandue comme une traînée de poudre dans toute la région. Mohamed Zaïm, ce docteur hors du commun, est décédé chez lui alors qu'il accomplissait la prière d'el-icha, à la suite d'un arrêt cardiaque, semble-t-il. Exerçant depuis le début des années 80 à Belkheir, à quelques encablures de Guelma, il est connu, respecté et apprécié par la population qu'il reçoit dans son cabinet médical ouvert durant toute la nuit. En effet, ce médecin, sexagénaire, originaire de la wilaya de Biskra, s'illustre par ses qualités humaines, son dévouement et sa générosité. Son voisin témoigne : "Ses honoraires sont fixés à 500 DA, contrairement à ses collègues qui exigent le double à leurs patients ! Il préfère travailler durant toute la nuit pour soigner et réconforter les malades qui affluent de partout. Croyez-moi, il soigne gratuitement les démunis, leur paye parfois les médicaments prescrits et n'hésite pas à les raccompagner chez eux à bord de son véhicule. Il vit parmi nous depuis plus de 35 ans et il connaît tout le monde. C'est un homme foncièrement bon, prêt à aider son prochain et qui se déplace à n'importe quelle heure pour ausculter ceux qui sont alités. Que Dieu ait pitié de son âme." HAMID BAALI