Des mesures ont été prises, notamment autour du cabinet du wali et au centre-ville, particulièrement sur l'avenue du 1er-Novembre où les manifestants devront entamer la deuxième étape de leur parcours. Barrages de police, dispositif sécuritaire renforcé, la tension était palpable, hier, à quelques heures de la marche nationale des médecins résidents, à Constantine. Ces derniers comptent bien démontrer que la mobilisation ne s'arrête pas aux portes de la capitale. Ainsi, après Alger et Oran, une marche nationale est organisée aujourd'hui à partir de 10h, à Constantine, décidée à l'issue d'une réunion du bureau national du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), tenue jeudi dernier à l'hôpital Nefissa-Hamoud (ex-Parnet), à Alger. Plusieurs milliers de participants sont attendus ce mercredi, a déclaré, hier, M. Hadibi, membre du bureau national du Camra. Certains qui avaient rallié la ville de Constantine mardi soir ont été hébergés par leurs confrères, mais pas seulement, ajoute notre interlocuteur. "Nous avons décidé d'héberger, nous-mêmes, les résidents qui sont venus des autres wilayas, mais il y a aussi des médecins généralistes qui ont proposé leurs maisons", précise M. Hadibi. Cette marche, faut-il le souligner, aura une tonalité particulière, puisque de mémoire de Constantinois, on n'avait jamais vu autant de manifestations dans la ville. De ce fait, les autorités locales ont pris acte de la manifestation, et mis en place un dispositif sécuritaire à même de garantir un encadrement efficient tout le long de l'itinéraire prévu par les organisateurs du Camra. "Nous nous sommes rapprochés des services concernés, à savoir les divisionnaires de la sûreté et le wali qui nous ont accordé, verbalement, les autorisations nécessaires pour l'organisation d'une marche pacifique", a affirmé M. Hadibi. Tôt dans la matinée d'hier, les premières mesures ont été prises, notamment autour du cabinet du wali et au centre-ville, particulièrement sur l'avenue du 1er-Novembre où les manifestants doivent entamer la deuxième étape de leur parcours. En effet, les médecins résidents sont appelés à se rassembler au CHU Ibn-Badis, point de départ de la marche qui démarrera à 10h. Les organisateurs espèrent, encore une fois, faire défiler jusqu'à 3 000 manifestants. Une précédente mobilisation dans la wilaya de Sétif avait réuni plus de 1 200 médecins résidents venus de Constantine, d'Annaba et de Batna. Dans la wilaya d'Oran, ils étaient près de 2 000 manifestants à battre le pavé. Lynda NACER