Le cycle de la formation continue des magistrats et des assistants de justice est bel est bien lancé à Constantine. Le premier module est réservé aux transactions immobilières et baux commerciaux. Un sujet d'actualité de par les mutations économiques caractérisées par l'émergence d'un marché de l'immobilier, certes, mais aussi de par le nombre de plus en plus élevé des affaires traitées par la justice et liées à la question, et où des assistants de justice y sont impliqués à tort ou à raison.Aujourd'hui, tout le monde est conscient que seul un effort en matière de formation est à même de mettre tout le monde au même niveau. Ainsi, magistrats, procureurs généraux adjoints, procureurs de la République, juges d'instruction, notaires, commissaires-priseurs et responsables des conservations sont conviés, le 16 du mois en cours, à une journée d'étude sur les nouveautés apportées par le législateur en matière du droit, relatif à l'immobilier, au foncier et aux transactions commerciales. L'objectif recherché est la vulgarisation des textes enrichis, ainsi que l'harmonisation des méthodes de traitement des dossiers y afférents. Cette initiative est jugée par, aussi bien le procureur général que le président de la Cour de Constantine, comme un apport considérable dans l'amélioration du rendement des magistrats des chambres spécialisées dans le droit immobilier et commercial. Pour des notaires et des commissaires-priseurs activant à Constantine et Mila, il s'agit d'une occasion pour que les violons des uns et des autres soient accordés et pour porter haut les appréhensions de deux corporations qui, faute de malentendus, selon eux, risque de passer d'une profession d'assistants de justice à celle de potentiels accusés dans des affaires, où l'escroquerie se mêle à l'abus de confiance dont ils sont eux-mêmes victimes, car non préparés à accompagner les nouvelles mutations. M. K.