Dans un communiqué parvenu à la rédaction, la coordination des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires se félicite des deux arrêts rendus par le Conseil d'Etat qui rétablissent dans leurs droits les professeurs Abdelmadjid Barkat, chef de service de gynécologie au CHU de Constantine, et Salim Nafti, chef de service de pneumo-phtisiologie du CHU Mustapha Pacha. Les deux arrêts de l'instance suprême de justice annulent les deux décisions interministérielles (Santé et Enseignement supérieur) mettant fin aux fonctions de chef de service des deux professeurs en question. "Les professeurs concernés se considèrent aussi rétablis dans leur honneur et leur dignité", lit-on dans la déclaration de la coordination. Par la même occasion, la coordination a rappelé les caractères "arbitraires, abusifs et illégaux de décisions initiées par l'ex-ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, non seulement à l'encontre de leurs collègues, mais également à l'encontre de l'ensemble des professeurs chefs de service d'octobre 2014 à ce jour". Plus loin, la coordination a insisté sur l'urgence de la mise en place de textes législatifs réglementaires relatifs au fonctionnement de la chefferie de service, soit en matière de durée, d'âge limite et d'accès au poste, et ce, "pour ne plus revivre ces situations d'abus d'autorité et de décisions arbitraires et intempestives". Enfin, le bureau de la coordination, qui s'est réuni dimanche dernier, a relevé que les hôpitaux du Sud (Ouargla, Laghouat et Béchar) sont toujours sans enseignants de rang magistral hospitalo-universitaire. La Cechu s'est ainsi interrogée sur l'absence de candidatures pour de tels postes : "Où sont ces milliers de candidats annoncés en grande pompe dans la presse ?" H. H.