L'absence d'éclairage public dans plusieurs quartiers et rues de la ville de Sétif inquiète les citoyens. Plusieurs habitants de la cité Hachemi déplorent l'absence d'éclairage tout au long de la rue Haddad-Ali, perpendiculaire à la rue Merrouche-Kaddour appelée communément rue de Silleg. Un riverain a indiqué à Liberté que les risques d'agression sont réels, à la tombée de la nuit, sur le chemin qui mène vers la mosquée Abu Bakr-Essedik, le plus grand lieu de culte de la ville, et le centre de santé du quartier. Selon certaines indiscrétions, l'APC semble avoir du mal à gérer l'éclairage public du chef-lieu et des cités et agglomérations avoisinantes. Des responsables de l'APC sortante auraient demandé aux citoyens d'acheter des ampoules et des transformateurs, et de demander aux services concernés de les installer. Il est dit aussi que l'éclairage public consomme une grande partie du budget annuel des collectivités locales. D'où les tergiversations de certains maires à remplacer les ampoules grillées ou à placer carrément des lampadaires dans les quartiers nouvellement réalisés. Des subterfuges qui leur permettent des économies substantielles.