Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont déclenché dans la nuit de vendredi à samedi des frappes concertées en Syrie. La Russie a dénoncé l'agression occidentale soulignant qu'elle avait "une chance d'avoir un avenir pacifique", a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères. "Un coup a été porté contre la capitale d'un Etat souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste", a écrit sur Facebook la porte-parole du ministère, Maria Zakharova. Les frappes occidentales contre la Syrie interviennent "au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique", a-t-elle déclaré. Maria Zakharova a déclaré que des médias occidentaux portaient une certaine responsabilité dans les frappes, dans la mesure où la Maison Blanche a déclaré s'appuyer notamment sur "de nombreuses sources dans les médias" pour justifier sa conviction de la culpabilité du pouvoir syrien. "Les médias américains et d'autres médias occidentaux doivent comprendre leur responsabilité dans ce qui vient de se passer", a dit la porte-parole russe. Les frappes militaires occidentales en Syrie reviennent à "insulter le président russe", un acte qui sera suivi de conséquences, a pour sa part averti vendredi l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov. "Nous avions averti que de tels actions appelleraient des conséquences", a écrit le diplomate dans un communiqué. "Nos mises en garde ont été ignorées", a-t-il déploré, peu après que les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni ont déclenché des frappes contre la Syrie, accusée d'avoir utilisé des armes chimiques contre des civils. Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL) @JournaLiberteDZ