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“Le chalet n'est pas une carte d'accès au logement”
M. Ali Bedrissi, Wali de Boumerdès à Liberté
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2005

Selon M. Ali Bedrissi, tous les chalets seront démantelés pour rendre la terre à l'agriculture, au tourisme et aux équipements publics nécessaires. Ceux qui louent leurs chalets seront poursuivis en justice.
Liberté : Monsieur le wali, où en est le programme de relogement des sinistrés de Boumerdès ?
M. Ali Bedrissi : Le programme de relogement concerne 8 482 logements. 8 342 sont en cours de réalisation et 140 sont en voie de lancement, à Bordj Menaël. Sur la base des engagements des entreprises, 5 000 unités seront livrées d'ici la fin 2005. 3 482 le seront durant le premier semestre de l'année 2006. Cependant, la première opération de relogement va commencer durant le mois de juillet prochain. Et le relogement, en dur, de tous les sinistrés va s'étaler de l'été 2005 à l'été 2006. À cette date, il n'y aura plus de sinistrés, dont les maisons sont effondrées et classées rouge, dans les chalets. Ceux dont les logements sont classés orange 4 sont en train de rejoindre leurs domiciles confortés. Nous en avons recensés 400 sur les 1 200 concernés jusqu'à ce jour. C'est vrai qu'il y a de petites réticences.
Sur les 800 qui restent, il y a ceux qui ne sont pas prêts à rentrer chez eux. Nous privilégions avec eux la voie du dialogue, car il existe parmi eux ceux qui veulent garder les chalets pour des raisons sociales. Ceci dit, chaque Algérien a le droit de déposer un dossier et demander un logement social. Pour ces familles qui veulent s'installer dans la durée dans les chalets, il faut qu'elles sachent que ces chalets seront démantelés pour rendre la terre à l'agriculture, au tourisme et aux équipements publics nécessaires.
Des sinistrés qui ont rejoint leurs domiciles ont cédé les chalets à leurs enfants pour ouvrir droit à logement social. Qu'allez-vous faire ?
Pourquoi toutes ces manœuvres ? Le chalet ne constituera jamais une carte d'accès au logement social. Seuls les vrais sinistrés seront relogés. Ceux qui ont laissé les chalets à leurs proches et ceux qui, naïvement, les louent pour bénéficier ensuite de logements sociaux, doivent partir un jour.
C'est de l'escroquerie que de louer son chalet. Ces personnes jouent de la misère des citoyens. Mais, il faut préciser que c'est juste une minorité qui s'adonne à ces manœuvres. Et cela ne doit pas cacher la majorité des sinistrés qui ont un comportement honorable. Nous avons 14 785 chalets regroupés et 682 éparses. S'il y a une centaine qui se livre à ces pratiques, il ne faut pas focaliser sur eux.
Quelles sont les mesures que vous préconisez pour mettre fin à ce genre de transactions ?
Nous avons recensé et informatisé le fichier de tous les occupants des chalets. Il s'est même révélé l'existence de cas flagrants de sinistrés qui cumulent l'aide au loyer et l'octroi d'un chalet. Pour ces cas, nous avons entrepris des procédures judiciaires pour récupérer les sommes attribuées dans ce cadre. Nous avons, aussi, lancé des enquêtes sur site pour identifier ceux qui se seraient désistés de leurs chalets et vérifié les bénéficiaires légaux. Ceux qui ont loué leurs chalets seront poursuivis en justice et nous rendrons publique la liste de tous les contrevenants. Mais, faut-il le rappeler encore une fois, il ne faut pas jeter l'anathème sur l'écrasante majorité des sinistrés, qui ont un comportement exemplaire. Il ne faut pas en rajouter à leur traumatisme.
À Tidjelabine, des sinistrés, qui demandent la reconstruction de leurs maisons effondrées, ont essuyé le refus de l'Opgi…
L'Opgi accepte d'être le promoteur pour la reconstruction de la cité des 1 200-Logements et de la coopérative du 11-Décembre de Boumerdès. Mais, en raison de son plan de charges, à savoir la construction de 1 million de logements dans le programme du président de la République, nous avons proposé aux citoyens d'autres promoteurs. Des sinistrés de Bordj Menaël, de Dellys et de Boudouaou ont exprimé ce vœu, seulement la reconstruction doit être subordonnée à une étude de sol approfondie. Ils ont accepté et les pouvoirs publics prennent en charge ces études de sol. Ce sera la même chose à Thénia, si les citoyens se constituent en coopératives immobilières, à l'instar des sinistrés des 1 200-Logements et du 11-Décembre. Les travaux ont commencé le 12 mai dernier. Je porte à l'information des citoyens que le gouvernement a officiellement instruit les banques pour financer les prêts bonifiés de 500 000 DA, et je dirai, plus loin, que c'est l'administration qui servira d'intermédiaire pour activer les dossiers.
Beaucoup de sinistrés, dont les logements sont classés orange 4, se plaignent de la qualité des travaux de confortement effectués…
Je dirai tout simplement que la nature des travaux elle est évaluée sur la base des dégâts subits par chaque immeuble. L'expertise est réalisé par les bureaux d'études et approuvée par le CTC. Les travaux effectués répondent aux exigences des études élaborées par les organismes suscités. Ce qui se passe dans certains cas : les personnes concernées demandent des travaux tels que la dalle de sol et des faïences de qualité. Or, cela ne figure pas dans le devis normalisé de confortement. Mais, pour être honnête, il y a des défaillances des entreprises. Et là nous avons instruit l'Opgi pour multiplier les contrôles. Aujourd'hui, le confortement est pratiquement terminé. 51 cas sont en cours de finition. Encore une fois, il ne s'agit pas d'une remise à neuf des logements, mais de leur sécurisation par le confortement solide de leurs structures. Il faut signaler que le gouvernement a consenti un effort colossal dans la reconstruction de la wilaya. Il y a surtout lieu de mettre l'accent sur la détermination du président de la République dans la prise en charge des effets du séisme.
K. D.


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