En dépit des efforts fournis, la situation laisse à désirer dans la majorité des quartiers du chef-lieu de la wilaya. Le problème du traitement des déchets ménagers a été tout le temps un grand problème pour les pouvoirs publics de Tébessa. Ce phénomène s'accentue durant le mois de Ramadhan de chaque année. En dépit de quelques efforts fournis pour améliorer le cadre de vie du citoyen par des actions de bénévolat pour le ramassage des ordures, la situation laisse à désirer dans la majorité des quartiers du chef-lieu de la wilaya. Un constat amer qui ne cesse de soulever des interrogations sur les raisons exactes qui ont laissé la wilaya de Tébessa enregistrer un grand retard en matière de développement sur tous les plans et particulièrement sur le volet de la gestion des déchets ménagers par rapport aux autres wilayas du pays. Et pourtant, jadis la ville de Tébessa était réputée par sa propreté, elle était une des villes les plus propres d'Algérie. Cependant, depuis vingt ans, la ville est livrée à elle-même. Elle est en proie à une dégradation tous azimuts. La Theveste d'aujourd'hui n'est plus celle des années soixante-dix et quatre-vingts. Tébessa offre aujourd'hui un visage des plus insalubres, qui fait honte à ses citoyens, qui en ont ras-le-bol. Les habitants de la majorité des quartiers se plaignent des conditions dans lesquelles se trouve leur quartier. Poubelles et ordures ménagères cernent les immeubles, les établissements scolaires, les maisons et envahissent toutes les artères de la ville. Même les édifices publics ne sont pas épargnés par cette macabre situation. Il suffit de faire un tour à n'importe quel moment de la journée dans les différents quartiers et rues de la ville pour constater, malheureusement, cette amère réalité d'une ville-dépotoir. En somme, la gestion des déchets ménagers du côté de Tébessa demeure un véritable casse-tête, aussi bien pour les élus locaux que pour les pouvoirs publics d'une wilaya censée être une vitrine du pays, au vu de sa situation géographique proche de la frontière avec la Tunisie. Rachid G.