Le tourisme en Algérie n'est pas le secteur le plus exploité, voire pas du tout. Et il est triste de constater que notre si beau pays a tant à montrer de par ses nombreuses richesses culturelles et paysagères, mais qu'aucune structure ne soit réellement organisée pour faire basculer le secteur économique vers de nouvelles voies d'expansion. Les plus touchés dans tout ceci, sont les algériens eux-mêmes qui ne peuvent pas profiter de toutes ces ressources durant leurs périodes de vacances. Plusieurs personnes se sont déjà penchés sur la question de pourquoi le tourisme en Algérie est en état de stagnation. Les réponses les plus récurrentes sont celles d'un manque de flux monétaire circulant qui est principalement due à la mauvaise gérance du secteur par les ministres ayant pris place après l'indépendance, et de la ruine de tous les projets entrepris à cause de divers facteurs comme la qualité lamentable des services offerts pour des prix exorbitants qui font fuir tant les algériens que les étrangers. On observe alors un départ massif vers l'étranger durant la saison estivale. La Tunisie, la Turquie et l'Espagne étant les destinations favorites de nos compatriotes. Ces pays accueillant qui misent leur économie en grande majorité sur leur tourisme sont des exemples que l'Algérie essaye de suivre en vain. Mais les choses sont en train de se remuer, timidement mais surement ces dernières années. Les chiffres indiquent que le nombre de touristes étrangers ayant visités le sud algérien durant l'année 2017 aurait augmenté de presque 15% par rapport à l'année précédente ce qui signifie quelque part que les objectifs du pays dans le domaine seraient, peut-être, en train d'être étudiés avec plus de vigueur. Constat qui peut être confirmé avec la modernisation des moyens de transport publiques et des aéroports internationaux comme celui d'Alger et d'Oran. L'image de l'Algérie est également à revoir dans la scène internationale au vu des histoires sombres auxquelles elle est rattachée. Inscrite plusieurs fois dans la liste des destinations à risques de plusieurs pays notamment les états unis d'Amérique. Aujourd'hui, le pays plus que jamais doit investir dans la communication pour tenter d'améliorer la situation. Pour finir, il est à noter que les infrastructures privées prennent aujourd'hui le relaie de ce travail censé être géré par l'état et que partout dans les grandes villes, les algériens peuvent jouir de plusieurs activités et spot de sorties pour profiter des chaudes journées d'aout et des après-midi pluvieux de décembre si tant est qu'ils acceptent de donner sa chance au pays. Rayane OUADAH (Partenariat Réd-DIG-"Liberté" (#RDL)/Alumni (HEC))