Le Prophète (sws), au sujet de la relation humaine et des liens fraternels, donne un exemple : "Un homme était allé rendre visite à un frère dans un village voisin, en chemin Dieu envoya un ange, sous forme humaine, à cet homme. - L'ange dit : "Où vas-tu ?" - L'homme répondit : "Je vais rendre visite à un frère dans ce village." - L'ange lui demanda : "Y vas-tu pour lui demander un service ?" - L'homme dit : "Je vais le voir car je l'aime en Dieu." - L'ange lui dit : "Alors, je t'informe que je suis un ange d'Allah, et je t'annonce que Dieu t'aime comme tu as aimé ton frère." En conséquence, le Prophète proclame que "nul ne sera véritablement croyant tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même". Le Prophète (sws) a expliqué que "le lien qui unit le croyant à l'autre croyant est comparable à celui qui existe entre les pierres d'un édifice ; elles se maintiennent les unes par les autres". En disant cela, le Prophète aurait croisé les doigts. Dans ce sens, le Prophète a dit : "Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre." Le Prophète (sws) insiste pour renforcer le lien fraternel et amical : "Ne vous jalousez pas, n'enchérissez pas les uns sur les autres, ne vous haïssez pas, n'agissez pas avec perversité les uns à l'égard des autres, ne concluez pas d'achats au détriment les uns des autres. Soyez, ô serviteurs de Dieu, tous frères. Le musulman est frère du musulman, il ne l'opprime pas, ni ne l'abandonne et il ne lui ment pas, ne le méprise pas. La crainte de Dieu se trouve ici." Il montra trois fois sa poitrine et ajouta : "Le pire de l'iniquité est que le musulman méprise son frère musulman. Tout ce qui appartient au musulman est interdit au musulman : son sang, son bien et son honneur." Le Prophète (sws) enseigne qu'aimer son prochain est une des conditions fondamentales pour entrer au Paradis : "Vous n'entrerez pas au paradis avant de croire et vous ne croirez pas vraiment aussi longtemps que vous ne vous aimerez pas réellement. Voulez-vous que je vous indique une chose qui vous permettrait de vous aimer sincèrement ? Propagez le salâm, l'adresse à l'autre par la paix." M. C.