La municipalité d'Arzew avait alloué d'importantes enveloppes financières pour réaliser des marchés couverts à travers les différents quartiers de la ville pour mieux réguler l'activité commerciale illicite. Mais ce qui n'est pas au diapason avec la logique, c'est que ces espaces commerciaux restent désertés, fermés et livrés aux actes de vandalisme à cause de la vacance prolongée des lieux. À ce titre, nous soulignons que plusieurs marchés demeurent abandonnés à leur sort à l'exemple des souks de Lella Kheira, les Jardins, Ahmed-Zabana, les Plateaux ou encore à El-Mohgoun. Au même moment, le commerce informel prolifère au su et au vu des responsables en l'absence de mécanismes de contrôle de l'activité commerciale. Notons que les marchés couverts réalisés dans les quartiers suscités abritent des magasins, dotés de toutes les commodités mais restent inoccupés malgré que leur distribution remonte à des lustres à cause du refus des commerçants de regagner leurs locaux respectifs afin d'éviter les charges imposées par le bailleur. En conséquence, ces lieux de négoce se sont transformés en lieu de débauche et de consommation de drogue et d'alcool et représentent de surcroît un désagrément pour le voisinage. Cela dit, le commerce informel s'impose au centre de la ville pétrolière Arzew, au niveau du boulevard Ahmed-Zabana ou l'esplanade où il ne reste aucun espace pour les piétons. Dans un autre contexte, beaucoup de locaux du Président, notamment à El-Mohgoun, connaissent également le même sort malgré leur affectation à leurs locataires. Certains de ces sites commerciaux sont devenus de vraies décharges publiques et souvent sont squattés par les sans-domicile et les mal-logés. Aribi Mokhtar