Contrairement à son principal rival, Cristiano Ronaldo, décisif face à l'Espagne et auteur d'un triplé, il n'y a pas eu du répondant de la part de l'Argentin. Au moment où il porte tout seul son club, le FC Barcelone, Lionel Messi devient un joueur presque quelconque dès qu'il met les pieds en sélection. Y a-t-il un problème de connectivité entre les joueurs argentins et leur star, contrairement à ce qu'il représente au sein du club catalan ? C'est certainement la réponse exacte au rendement très moyen de l'un des meilleurs joueurs du football mondial. Même s'il avait essayé de faire la différence face à l'Islande, il ne trouvait que très rarement les espaces qu'il affectionne sur les pelouses de la Liga espagnole avec ses camarades du Barça. Ses coéquipiers en sélection ne lui offrent pas la possibilité de faire ce qu'il veut sur le terrain et les adversaires savent, désormais, comment s'y prendre avec Messi. Et le malheur n'arrive jamais seul. Contrairement à son principal rival, Cristiano Ronaldo, décisif face à l'Espagne et auteur d'un triplé, il n'y a pas eu du répondant de la part de l'Argentin. Et cela est très pesant pour un joueur qui se place dans une autre dimension du football. Messi, que toute une nation attend, ne semble pas en mesure de porter toute la pression sur ses frêles épaules. On lui exige de faire comme Passarella ou encore Maradona, les deux icônes du football argentin, qui avaient offert à la nation les deux coupes du monde en 1978 et 1986. Le tribut est énorme et cela pèse énormément sur ses performances. Malgré un assez bon match face aux Islandais, mais ce qualificatif est valable pour les joueurs moyens, pas ceux de la dimension de Messi ou Ronaldo. Il n'a pas été tranchant ni décisif, contrairement à son rival du Real, qui semble en train de prendre une petite avance sur lui en matière de future distinction personnelle. En plus, le numéro 10 de l'Albiceleste semble assez maladroit dans les penalties malgré l'immense talent qu'il possède. Les chiffres ne mentent pas puisque sur les 107 penalties tirés, Messi a raté 25. C'est pratiquement un quart des tentatives, ce qui est beaucoup pour un joueur de la trempe du quintuple vainqueur du Ballon d'or. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Messi rate des penalties dans des rencontres décisives. Les exemples du match Argentine-Chili (0-0 tab 2-4) en Copa America 2016, en Champions League avec le Barça face à Chelsea en 2012, en Supercoupe d'Espagne devant l'Atletico en 2013, ou encore à la Copa del Rey devant l'Espanyol en 2018. Le meneur de jeu du Barça s'est reproché de ne pas avoir donné la victoire à l'Argentine. Il a estimé que s'il avait marqué le penalty, cela aurait tout changé. Il a avoué ressentir de l'amertume de ne pas avoir été capables de pouvoir mener son équipe vers la victoire, mais il veut tourner la page et se consacrer au prochain match face à la Croatie. C'est sûr qu'il est temps pour lui de rentrer dans la Coupe du monde. En parallèle, Messi devrait laisser les autres joueurs tirer les penalties. Sergio Agüero est le plus adroit dans ce genre d'exercice. M. A.