Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, hier, à Alger, que le ministère public avait mis en mouvement l'action publique dans plusieurs wilayas quant aux appels à la violence contre les femmes relayés récemment sur les réseaux sociaux. "Pour ce qui est de l'utilisation des réseaux sociaux pour diffuser la violence contre la femme, le ministère public a mis en mouvement une action publique dans plusieurs wilayas et l'auteur de ces crimes a été identifié et placé en détention", a déclaré le ministre en réponse aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) concernant la loi organique fixant les modalités d'application de l'exception d'inconstitutionnalité. Il a affirmé que l'instruction "se poursuit pour déterminer l'identité des autres instigateurs", mettant en garde les jeunes contre "ce genre de comportements". "Toute action punie par le code pénal entraîne une mise en mouvement systématique de l'action publique par le ministère public qui protège les intérêts du peuple", a assuré M. Louh, qui a relevé que l'Algérie "dispose d'une instance compétente et des techniques pour l'identification du coupable". "Aucune pitié ne sera manifestée à l'égard de ceux qui veulent faire revenir l'Algérie à la décennie noire (90) et la destruction du pays", a-t-il soutenu. Le ministre de la Justice a rappelé que le peuple algérien "refuse de revivre ces années après le combat mené par toutes les institutions de la société, à leur tête l'Armée nationale populaire et le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a su convaincre les Algériens de la charte de paix et de réconciliation nationale et le rétablissement de la stabilité du pays". APS