Au moins 220 Palestiniens ont été blessés par de vraies balles de l'occupant israélien, et d'autres ont été asphyxiés par les gaz lacrymogènes lors des manifestations pacifiques à l'est de la bande de Gaza, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. Après cent jours de marches du retour, des foules de citoyens palestiniens se sont dirigées à proximité de la barrière érigée par l'occupant israélien à l'est de la bande de Gaza pour participer à des manifestations pacifiques qui se poursuivaient pour la 16e semaine consécutive. Quelque 3 533 Palestiniens ont été arrêtés au cours du premier semestre de 2018 par les forces de l'occupation israélienne dont 651 enfants, 63 femmes et 4 journalistes, selon Wafa. Depuis le 30 mars, des milliers de Palestiniens se rassemblent à proximité de Gaza dans le cadre de la "Marche du Grand retour" pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés en 1948. Un Palestinien âgé de 15 ans a été tué vendredi, par des tirs de soldats de l'occupation israélienne lors de manifestations près de la frontière séparant Israël de la bande de Gaza portant le nombre des palestiniens tués depuis le 30 juin à 139. Plus de 1500 autres ont été blessés, parmi eux, 370 se trouvent dans un état critique, selon le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Achraf al-Qodra. Les Palestiniens protestent également contre le blocus israélien imposé à leur territoire depuis 2007. R. I./Agences