La FAF se doit régler le plus tôt possible cette histoire d'entraîneur avant l'entame des éliminatoires de la CAN 2019. Décidément, la Fédération algérienne de football (FAF) sera confrontée à une rude concurrence pour engager le successeur à Rabah Madjer à la tête de la barre technique des Verts. Curieusement, les trois techniciens, à savoir Halilhodzic, Renard ou encore Queiroz figurent sur la short-list de la Fédération égyptienne de football pour trouver un remplaçant à l'Argentin Hector Cuper limogé après la débâcle au Mondial russe. Les égyptiens veulent frapper un grand coup, eux qui veulent à tout prix attirer le Bosnien Halilhodzic, Renard ou encore Queiroz. C'est dire que la FAF doit faire vite pour en finir une fois pour toutes avec cette histoire d'entraîneur avant l'entame des éliminatoires de la CAN 2019. Il n'est un secret pour personne que la FAF privilège la piste de Vahid Halilhodzic. Cette éventualité semble faire l'unanimité en Algérie. Conscient de cet état de fait, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, veut frapper un grand coup en faisant signer l'idole des Algériens, surtout après avoir commis deux erreurs de casting, Alcaraz et Madjer qui ont failli lui coûter sa place à la FAF. Zetchi est surtout conscient que les pouvoirs publics attendent de lui qu'il convainque Halilhodzic de revenir en Algérie. Des orientations lui ont même été données dans ce sens. Et dans le cas où la piste Halilhodzic tombe à l'eau, la FAF va se rabattre sur le Français Hervé Renard dont l'avenir avec le Maroc s'inscrit en pointillés. C'est ce qu'a révélé à demi-mot, avant-hier, le président de la Fédération royale marocaine Fouzi Lekjaa. Courtisé par l'Algérie et l'Egypte, le technicien français ne semble pas pour autant certain de poursuivre l'aventure avec les Lions de l'Atlas et ce, même s'il est signataire d'un contrat qui s'étale jusqu'à 2022. D'ailleurs, le premier responsable du football marocain n'a pas été rassurant sur le maintien ou pas de Renard. "Nous devons discuter avec Hervé Renard pour connaître son avenir. Le Maroc renouera avec les éliminatoires de la CAN 2019 le mois de septembre prochain", a-t-il révélé et d'ajouter : "Que personne n'est indisponible pour la sélection marocaine. Nous avons atteint un certain niveau. Dons, nous devons rester sur cette même dynamique. Notre objectif est de reconquérir le titre africain et aussi nous qualifier au Mondial 2022 au Qatar. L'entraineur Renard a un contrat qui court jusqu'à 2022, l'idéal est la continuité. Maintenant, si Renard décide de partir, nous devons engager un entraîneur de la même envergurer", a fait savoir Lekjaa. Le ton est donné : le président de la Fédération marocaine de football voudrait en quelque sorte passer un message à clair à Renard en lui faisant comprendre qu'il n'est nullement indispensable. Une façon de lui ouvrir aussi la porte à un départ dans les prochaines semaines afin de lui trouver un successeur. Et là aussi, l'Algérie n'est pas seule sur les traces de Renard puisque l'Egypte est sur ses trousses également. Même l'entraîneur portugais Carlos Queiroz que la FAF le convoite serait sur le calepin de Hani Abou Rida, le président de la fédération égyptienne de football. Nazim T.