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Mali : près de 300 civils tués depuis janvier à Mopti
Ils sont victimes des violences communautaires et du terrorisme
Publié dans Liberté le 19 - 07 - 2018

À la veille de la présidentielle, prévue pour le 29 juillet, la poursuite des violences dans le centre du Mali prolonge la souffrance des populations locales et constitue aussi un frein pour la paix.
Au moins 289 victimes civiles ont été enregistrées dans la région de Mopti, dans le centre du Mali, selon un dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH), sur la base d'un recensement effectué par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). "Nous sommes profondément préoccupés par l'augmentation de la violence perpétrée à travers des lignes de démarcation communautaires dans la région de Mopti au centre du Mali", a déclaré Rupert Colville, porte-parole du HCDH, lors d'un point de presse mardi à Genève. Selon l'ONU, "la division des droits de l'homme de la Minusma a recensé 99 incidents de violence intercommunautaire qui ont fait au moins 289 morts parmi les civils. 76 de ces incidents – environ 77% du total – se sont produits dans la seule région de Mopti, dont 49 depuis le 1er mai dernier".
Pour les responsables onusiens, "ce sont des violences perpétrées par des milices communautaires visant d'autres communautés". La guerre autour des points d'eau et des zones de pâturage est, entre autres, à l'origine de ces violences. Mais il y a aussi les rivalités tribales ainsi que le racisme contre certaines minorités, dont sont victimes d'ailleurs les Peuls qui ont ainsi formé des groupes d'autodéfense.
L'appartenance à la communauté peule du chef terroriste Amadou Kouffa a aggravé les souffrances de ses membres qui ont été victimes d'exactions, y compris de la part de l'armée malienne, selon les faits régulièrement rapportés par la presse locale. D'ailleurs, les services du haut-commissaire du HCDH le signalent. "Alors que ces attaques seraient motivées par le désir d'éradiquer les individus liés au groupe extrémiste violent, Jama'at nusrat al-islam wal muslimeen (JNIM), en réalité, le Haut-Commissariat estime qu'ils ont ciblé sans discrimination les membres de l'ethnie peule", lit-on encore sur le site d'information de l'ONU. "Lors d'une attaque perpétrée le 1er juillet, 16 civils peuls auraient été tués par des éléments de la milice dogon à Bombou. Lors de cet assaut dans ce village, certains Peuls auraient été abattus à l'intérieur de la mosquée locale où ils s'étaient réfugiés alors que d'autres ont été brûlés vifs dans leurs maisons. Les victimes comprenaient plusieurs personnes âgées et un enfant de 13 ans", témoignent les responsables onusiens. "Mais les civils sont aussi ciblés par les groupes armés radicaux appelés aussi groupes terroristes", a ajouté Guillaume Ngefa, le directeur de la division des droits de l'homme de la Mission onusienne au Mali dans un entretien qu'il a accordé au service de communication ONU-Info.
Ces violences ont entraîné avec elles un mouvement de déplacés, souligne l'ONU. "Dans une situation particulièrement troublante, environ 3000 déplacés de la communauté peule qui se sont réfugiés dans le village de Birga-peulh (dans la région de Koro) ont été encerclés par les milices dogons et empêchés de quitter le village pour chercher de la nourriture et autres articles essentiels", dénonce Rupert Colville.
Lyès Menacer


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