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Les enjeux d'un scrutin à risque
Election présidentielle du printemps 2019
Publié dans Liberté le 01 - 08 - 2018

Le système mise sur le 5e mandat le temps de trouver un accord sur la succession. Si elle est ouverte prématurément, une guerre fratricide risque d'éclater au sommet.
À ce jour, nul n'est en mesure de certifier que le chef de l'Etat briguera, encore une fois, la magistrature suprême. "Rien n'est encore clair", nous ont affirmé des sources concordantes. Qu'est-ce qui fait donc courir les partisans déclarés de la continuité sous la conduite d'Abdelaziz Bouteflika, le FLN et le RND en tête ? La démarche obéit à des objectifs multiples, semble-t-il.
Il s'agit, en premier lieu, de miser le tout pour le tout sur le 5e mandat pour éviter l'exacerbation des tiraillements au sommet de l'Etat. "Si la succession est ouverte, une guerre fratricide sera déclarée. De nombreux hauts responsables de l'Etat nourrissent l'ambition d'être l'élu du système. Mais ils restent embusqués pour ne pas être éliminés par les rivaux. Le cas de l'ex-DGSN, Abdelghani Hamel, est édifiant", nous explique-t-on, sans avancer le moindre nom. "Le président Bouteflika est l'élément stabilisateur du système car jusqu'à présent, il n'y a pas encore de consensus, en haut lieu, autour de la personne qui lui succédera", poursuivent nos interlocuteurs.
Sauf que l'état de santé et l'âge avancé du premier magistrat du pays pourraient compromettre, à tout moment, sa candidature à la présidentielle d'avril 2019 et même l'empêcher de valider puis d'accomplir jusqu'au bout un nouveau mandat. Ce sera alors le grand saut dans l'inconnu sans un accord soutenu des clans du pouvoir sur le candidat supplétif, auquel il faudra parvenir avant la date limite du dépôt des dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel. "Le débat public autour de cet aspect de la présidentielle est prématuré. Les indications de ce que sera le prochain scrutin seront visibles dans quelques mois", souligne-t-on. L'urgence de l'heure est de neutraliser l'opposition au maintien du président Bouteflika aux commandes du pays jusqu'en 2024. "Le risque d'embrasement social est réel. Une situation explosive mettra en difficulté le gouvernement, mais aussi le président de la République", expliquent nos sources.
Pour cette raison, l'appel des quatorze personnalités publiques et la vidéo de Layla Haddad, enregistrée au siège du Parlement européen à Bruxelles, ont ébranlé le sérail qui a besoin d'un sursis pour mûrir son plan B. Ils ont ramené l'opinion publique jusque-là groggy par les propos dithyrambiques du seul SG du FLN, Djamel Ould Abbes, sur les "grandes réalisations du chef de l'Etat", à une sidérante réalité. "Quatre mandats sont raisonnablement suffisants pour qu'un homme accomplisse son œuvre (...) Votre âge avancé et votre dramatique état de santé vous commandent de ne plus vous occuper des charges de l'Etat, bien trop lourdes", ont écrit le politique Soufiane Djillali, la constitutionnaliste Fatiha Benabbou, l'écrivain Yasmina Khadra et les autres, à la fin du mois de mai dernier.
Les tenants du pouvoir sortent, aussitôt, la grosse artillerie. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia annonce la caution de son parti à une énième candidature du chef de l'Etat en exercice. Le cercle des soutiens ne cesse de s'élargir. Paradoxalement, au moment où l'opposition admet presque comme une fatalité le fameux cinquième mandat, l'alliance au service du pouvoir entretient, quelque peu, le doute sur sa concrétisation.
Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, reconnaît qu'il n'avait pas consulté le président Bouteflika avant de le solliciter à postuler à un nouveau mandat. "Il revient au président Bouteflika d'en décider." Son homologue au FLN distille un discours ambivalent. "Si Bouteflika décide de se présenter, nous le soutiendrons (...) S'il prend une autre décision, nous l'appliquerons..." Le président du MPA, Amara Benyounès, estime que "personne ne doit obliger le Président à se représenter pour un autre mandat, comme personne n'a le droit de lui interdire de se porter candidat, en dehors du Conseil constitutionnel".
Souhila Hammadi


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