Le CRB risque gros en ce début de saison s'il ne trouve pas une solution pour régler ses dettes qui s'élèvent à plus de 8 milliards de centime. Le Chabab avait jusqu'à hier pour trouver une issue à la situation envers la CRL (Commission de résolution et des litiges) au risque de voir ses nouvelles recrues non-qualifiées. "Le CRB est en mesure de régler ses dettes, car les dirigeants ont trouvé un compromis avec la Ligue pour que le CRB ne paye pas la totalité des 8 milliards de centimes, puisque cette somme englobe les dettes des deux dernières saison", selon le président de la CSA, Mohamed Chettouf avant d'ajouter : "Je ne pense pas qu'il y aura un problème pour qualifier nos joueurs car il y aura toujours un compromis avec la LFP et le président Bouhafs est en mesure de régler ce problème". Toutefois et pour régler définitivement cette crise, le CSA est "en négociations avec un grand groupe pour prendre en charge le club. Si tout marche comme nous l'avons convenu, nous aurons une source financière pérenne", a-t-il fait savoir et d'ajouter : "Si nous arrivons à tout conclure, il y aura un grand changement au CRB, une nouvelle administration et de nouveaux dirigeants". Sur un autre registre, le CRB, qui a vu tous ses cadres quitter le club à la fin de l'exercice précédent à l'image de Bouchar, Draoui, Lekroum ou encore Naâmani, a recruté pas moins de 16 joueurs. Vu le manque d'argent, le recrutement n'était d'ailleurs pas bien ciblé. Il faut dire que les dirigeants ont fait plus dans la quantité que dans la qualité, c'est ce qui a fait fuir plusieurs techniciens avant même l'entame du championnat à l'image d'Aït Djoudi, de Boughrara ou encore de Rouabah avant de convaincre Cherif El Ouazani d'accepter le challenge. Ahmed Ifticen