Le train à grande vitesse vers Oued-Tlelat bientôt opérationnel La ligne de chemin de fer à double voie ferrée électrifiée devant relier Oued-Tlélat à Tlemcen via Sidi Bel Abbès, avec continuation jusqu'à la frontière algéro-marocaine, sur un trajet de 135 km, devrait entrer en exploitation en 2019. Le retard de plusieurs mois enregistré dans la livraison du méga projet est dû principalement aux obstacles rencontrés dans l'expropriation des propriétés se trouvant sur le tracé de la ligne ferroviaire, à environ cinq km de la gare principale de Tlemcen. Le projet financé à hauteur de plus de 2 milliards d'euros date de 2007 mais les travaux n'ont été confiés qu'en 2012 aux entreprises italiennes Per Condote d'Acque et Rizzani de Echer, supervisés par l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). La partie algérienne est représentée par la société de droit privé ETRHB-Haddad à laquelle s'est associée l'entreprise turque Mapa. Le train à grande vitesse longeant l'autoroute Est-Ouest pouvant réaliser des pics de 220 km/h devrait relier la gare principale d'Oued Tlélat à celle de Tlemcen en moins d'une heure, au lieu de trois heures actuellement. Pour cet important projet, de nombreux ouvrages d'art ont été réalisés : 129 viaducs dont le plus grand d'Afrique localisé à l'entrée est de Tlemcen (114 mètres de hauteur), 3 tunnels (1,5 km), 96 appareils de voie et la mise en place d'un dispositif électrique, de signalisation et de télécommunications. B. A. Le domaine public accaparé par les commerces C'est une image désolante qu'offre Tlemcen à ses habitants et aux visiteurs particulièrement nombreux en cette période de vacances d'été. Les trottoirs sont accaparés par les cafetiers, marchands de légumes et autres commerces, qui n'hésitent pas à s'approprier le domaine public devenu par la force des choses, un espace privé. Les piétons, et surtout les femmes, sont obligés d'emprunter la chaussée avec tous les dangers que cela représente pour leur intégrité physique. Il y a quelques jours, une jeune fille a été heurtée par un véhicule car elle ne pouvait circuler sur le trottoir de 2 mètres, totalement occupé par des cartons de fruits et légumes, contrainte d'emprunter la chaussée. Ce genre d'accidents est malheureusement constaté régulièrement par les services de la Protection civile. Cette situation ne semble pas interpeller les élus locaux qui sont au fait de cette entorse de la loi. Pourtant lors de leur campagne électorale, les futurs gestionnaires de la cité des Zianides se sont engagés à veiller scrupuleusement au respect de la loi en matière d'organisation de l'espace public et de liberté de mouvement des citoyens. Sur le terrain, il en est en fait tout autre. B. A.