L'université Farhat-Abbas de Sétif clôture aujourd'hui un séminaire international sur la mondialisation du droit. La rencontre, qui s'est ouverte samedi dernier, traite de la complexe problématique de savoir si le droit reflète fidèlement et objectivement le phénomène de la mondialisation dans ses différentes manifestations ou, au contraire, il se limite à un rôle de régulation et d'incitation. Dans ce cas, cela constitue un frein à l'expansion de ses effets positifs et une consécration de ses effets négatifs. Autrement dit, s'agit-il d'une “juridisation” de la mondialisation ou de la mondialisation du droit ? Cette problématique sera analysée à travers les instruments de la mondialisation (conventions internationales, organisations internationales, les nouvelles technologies de l'information et de la communication). Les incidences de la mondialisation sur le droit et ses limites au niveau du droit international et algérien, la souveraineté, les regroupements régionaux, le rôle des valeurs face à la globalisation (droit de l'homme et spécificités locales) feront l'objet de communications animées par des juristes algériens et des spécialistes étrangers. Parmi ces derniers, on trouve des experts venus des universités du Caire, de Glasgow et de Bruxelles, ainsi que des parlementaires belges, marocains et algériens. Notons, également, la présence de M. Charles Ferdinand Nothomb, ex-ministre belge et membre du Parlement européen, qui donnera une conférence sur l'impact juridique extérieur de la construction européenne. Farid Ben Abid