Pour avoir eu le dernier mot lors de sa dernière entrevue avec le président Belhadj Ahmed, l'entraîneur Badou Zaki est rentré au Maroc où il sera au chevet de sa mère jusqu'à samedi. "Outre le difficile contexte actuel, il s'inquiète beaucoup pour l'état de santé de sa mère qui a eu dernièrement un grave accident. Zaki sera ce mercredi au Maroc. Il a toutefois promis de revenir samedi, si tout va bien, pour driver l'équipe face à l'AS Aïn M'lila lundi prochain. Rien n'est toutefois sûr", annonçait déjà un dirigeant. Cette tendance s'est confirmée à moitié hier : l'ancien sélectionneur des Lions de l'Atlas sera, certes, de retour samedi à Oran, mais pour résilier le contrat le liant au Mouloudia jusqu'à la fin de l'exercice qui vient de débuter. Pour le remplacer, la direction de Baba, connue pour sa léthargie en matière de prise de décision, n'a pas encore tranché. Certains proches du président ont, à ce sujet, insisté auprès de lui pour prendre attache avec Si Tahar Cherif El-Ouazzani. En poste au Chabab de Belouizdad, ces appuis de Cherif El-Ouazzani misent énormément sur son attachement viscéral au MCO et les interminables problèmes qui rendent sa mission au CRB difficile pour convaincre Baba de le débaucher. La piste la plus crédible et la plus accessible n'est toutefois autre que celle qui mène en Corse, là où réside Jean-Michel Cavalli. Dernier entraîneur à avoir laissé le MCO sur le podium de la Ligue 1, l'ancien sélectionneur national constitue une alternative que beaucoup de proches de l'équipe jugent "intéressante". Un troisième nom, improbable voilà à peine une semaine, a, en parallèle, fait son entrée à la surprise générale dans la short-list des éventuels candidats à la succession de Badou Zaki. En difficulté au Chabab de Constantine qu'il a pourtant mené à un sacre national historique, Abdelkader Amrani constitue, ainsi, un "choix de rêve". À condition, toutefois, que le président Baba sorte de son hibernation. Rachid BELARBI