L'affaire des onze joueurs de l'USM Annaba qui se sont déplacés, il y a quelques jours au siège de la FAF où ils ont été reçus par des responsables qui se sont entretenus avec eux, n'est toujours pas résolue en raison du refus de l'actuel président de l'USM Annaba, Ezzaïm, de les régulariser, opposant un niet catégorique en affirmant "qu'il ne payera aucun centime aux joueurs". Cette sortie du patron de la conserverie de tomate, a irrité les joueurs qui ont menacé de saisir la FIFA au cas ils ne seront pas régularisés comme les autres joueurs puisqu'ils ont obtenu gain de cause au niveau de la CNRL de la FAF. Le représentant des joueurs M. Derahi, a révélé qu'il va recourir à la FIFA. "On va saisir la FIFA afin que nos droits soient recouvrés puisque le président de Annaba refuse de nous donner le moindre sou et on va utiliser d'autres moyens légaux pour qu'il nous régularise car c'est notre droit le plus absolu" dira-t-il. On croit savoir selon une source proche de la FAF que le président de l'USM Annaba sera convoqué la semaine prochaine pour une réunion avec le service juridique de la FAF afin de trouver une solution à ce problème, faute de quoi la FAF sera obligée de recourir à d'autres moyens pour régler les onze joueurs qui risquent de pénaliser l'équipe nationale à l'avenir si jamais ils obtenaient gain de cause au sein de cette instance internationale. La FAF, risque, en effet, une suspension de toutes les compétitions sous l'égide de la CFA et la FIFA et le club de Annaba risque la rétrogradation et la défalcation de six points. Cette affaire, faut-il le signaler, remonte à 2010. À l'époque, la SSPA/USMAn, a été cédée par Aïssa Menadi à son successeur M. Boudiaf, moyennant le montant de 10 milliards de centimes qui comprend en outre, toutes les dettes contactées par le club, juste après la rétrogradation de Annaba en division inférieure (DNA). La SSPA a été dissoute officiellement. Depuis 2014, l'USMAn a été gérée par le CSA/USMAn, que présidait M. Kerroum où il a pu accéder en Ligue 2 professionnelle, avec le statut d'amateur. Ainsi, les salaires des entraîneurs et joueurs impayés sont à la charge de SSPA dissoute par Boudiaf. Ne voyant rien venir, les joueurs ont, par ailleurs, saisi le tribunal civil de Annaba qui les a déboutés, car la procédure n'a pas été respectée, d'où cette cacophonie régnante. C'est une grosse affaire sur le bureau de Zetchi qui devra user de toute son influence pour la régler sinon les conséquences seront lourdes pour nos équipes engagées en compétition africaine ainsi que pour l'équipe nationale. R. A.