Zarqaoui a confirmé avoir été “légèrement” blessé et affirmé qu'il se trouvait en Irak, dans un message sonore qui lui est attribué et diffusé lundi sur un site internet islamiste. Il dément les informations de presse selon lesquelles il a été “grièvement” blessé, selon ce message daté du 27 mai, dont l'authenticité ne peut être vérifiée. Il a affirmé, par ailleurs, qu'il se trouvait en Irak où il dit participer à la lutte contre “les croisés” et “les ennemis” de l'islam, selon l'enregistrement. “Je me trouve maintenant entre mes frères et les miens en terre de Mésopotamie (Irak) où je participe aux combats contre les croisés et les ennemis de la religion”, toujours selon le message sonore. Dans le même temps, son groupe revendiquait, aussi sur internet, un double attentat commis lundi dans la ville chiite de Hilla qui a tué 27 personnes et blessé cent dix-huit autres. L'authenticité de ce texte ne pouvait pas être établie. Dans la même province, un avion militaire irakien transportant quatre soldats américains et un soldat irakien s'est écrasé lundi alors qu'il effectuait une mission dans la région, a indiqué l'armée américaine sans préciser le sort des cinq personnes à bord ni le type de l'appareil. En outre, quatre Italiens ont été tués dans la nuit, lors du crash d'un hélicoptère militaire survenu à une vingtaine de kilomètres de Nassiriyah, dans le sud de l'Irak, a annoncé l'agence italienne Ansa. Les circonstances précises de la chute de l'appareil n'ont pour l'instant pas été déterminées. Enfin, l'armée américaine a reconnu lundi avoir arrêté “par erreur” Mohsen Abdel Hamid, chef du principal mouvement sunnite irakien, le Parti islamique. “Il s'est (ensuite) avéré qu'il avait été arrêté par erreur” et a été libéré, a précisé dans un communiqué l'armée en s'excusant. M. Abdel Hamid a été tiré de son lit à l'aube ainsi que trois de ses fils par des GI's qui ont dévasté sa maison à Bagdad. Dans un communiqué, le Parti islamique a demandé aux forces américaines d'“expliquer les raisons du raid dans la résidence” de son chef à Bagdad et réclamé la libération de deux de ses fils “encore retenus avec plusieurs de ses invités et de ses gardes”. M. Abdel Hamid a indiqué après sa libération ignorer toujours les raisons de son arrestation et affirmé avoir été humilié par les soldats. Son arrestation a été dénoncée par le président Jalal Talabani et le Premier ministre Ibrahim Jaâfari.