Située à cinq kilomètres du chef-lieu de wilaya, cette commune a besoin d'une maternité, d'un médecin de garde et d'une ambulance. Pour toute infrastructure hôtelière, Héliopolis compte 2 hôtels privés et 24 chambres, propriété de la commune, à Hammam Ouled Ali, antenne administrative et importante source thermale située à 15 km du chef-lieu de commune. Depuis 1987 (suite à un décret exécutif) les 3 carrières communales sont gérées par les Domaines. Du coup, l'APC s'est retrouvée sans les 2 millions de DA que lui procurait leur location à la SNS. En matière de ressources, les 10% des recouvrements de l'impôt au profit de la commune sont insuffisants, de même que les sociétés implantées sur son territoire ne lui sont d'aucun apport financier du moment que leur siège se trouve ailleurs. Parfois, ces dernières se passent même de la main-d'œuvre locale. Il y a deux ans, des terrains accidentés d'une superficie de 200 ha ont été proposés par l'APC à la DAS en vue d'être exploités au profit de jeunes pour leur mise en valeur dans le cadre du dispositif Ansej. Mais aucun projet agricole n'a abouti. La présence et le contact permanent entre les services agricoles et les agriculteurs semblent indispensables à fin d'aider ces derniers ne serait-ce que par la vulgarisation, dira M. Khenioui Hamid, président de l'APC. S'agissant du soutien à l'agriculture, la réalisation de 20 puits et des retenues collinaires de Ouled El-Mendjel et d'El-Meredj est d'un apport appréciable pour le secteur. Outre les 140 fellahs privés et les 153 éleveurs, les EAC et EAI comptent à elles seules 210 agriculteurs, selon les chiffres de l'APC. Cela étant, 16 sur les 21 bénéficiaires du périmètre de mise en valeur de Djebel Guirou (200 ha, projet démarré en 2001) sont de la gent féminine et ne sortent pas sur le terrain, précisera M. Khenioui qui dit avoir refusé, début janvier, à une entreprise la signature de la réception dudit périmètre destiné à l'arboriculture (amandiers et oliviers). Disposant d'une polyclinique, Héliopolis a besoin en matière de santé d'une maternité, d'un médecin de garde et d'une ambulance. Pour ce qui est des infrastructures pour les jeunes, un Centre de formation professionnelle de 350 places a été lancé au mois d'octobre et la Maison de la culture est réalisée à 80%. Depuis 2002, un complexe de proximité est opérationnel et Hammam Ouled Ali a bénéficié d'un stade “matico”. Cela dit, un déficit évalué à 50% est constaté dans le transport scolaire touchant Hammam Bradaa (3 km), domaine Fnidès ( 2 km) et Hammam Ouled Ali (15 km). En plus des programmes du logement rural, 60 logements sociaux sont déjà achevés et le choix du terrain pour 30 autres du programme 2005 a été fait dernièrement. Quant aux 200 LSP, les 100 logements de l'Opgi sont à plus de 50%, les travaux n'ont pas encore démarré dont ceux de l'agence foncière (100 logements). Par ailleurs, une cité universitaire de 1000 lits est en cours de construction ; elle permettra, une fois achevée, un développement socioéconomique et culturel certain pour la localité. À propos de l'AEP, le P/APC précisera : “Le réseau est ancien, il date de 1980. Il n'y a ni suivi pour la conduite ni gardiennage pour le château d'eau. Nous avons trois forages, un fonctionnel et deux en panne en raison du manque d'autopompes. Nous avons demandé la mise en service des deux autres avant la fête de l'Aïd El Kebir. Héliopolis est restée 4 jours sans eau à cause d'un fusible. Quant aux fuites dans les quartiers, on sollicite l'intervention des éléments de l'unité de Hammam Debagh, parfois ils ne viennent pas et on se trouve obligés de recourir aux fonds de la commune pour réparer, ce qui nous a coûté plus de 70 millions de centimes. C'est dire que la gestion de l'AEP laisse à désirer.” Héliopolis a bénéficié de projets dans le cadre des PCD que sont l'éclairage public pour lequel la mise sur pied d'une régie a été proposée mais n'a pas été accordée, le renouvellement de l'assainissement de la cité Ahmed-Zemmouri au centre du village ainsi que l'éclairage public et l'aménagement de la route principale de Hammam Ouled Ali. Ce qui est très peu pour 22 000 habitants, estime le P/APC. Des terrains appartenant aux domaines sont à l'abandon. Des citoyens ont construit sur ces terrains et sur d'autres vides de l'Opgi. Le P/APC se demande pourquoi ces organismes n'ont pas réagi. 18 cas sont concernés par la loi 05/2004 et les services de l'APC ont procédé à la démolition de deux constructions (clôtures) et démolissent toute nouvelle construction. M. Khenioui souhaite qu'aux efforts de l'APC viennent s'associer ceux de l'Agence foncière, des Domaines et de l'Opgi pour protéger ces terrains et éradiquer ce phénomène. Une unité de carreaux Emacog, équipée, qui emploie 30 permanents est fermée depuis des années. Comme il s'agit d'une propriété des Domaines, l'APC a demandé aux autorités de la wilaya de l'aider auprès du ministre des Finances pour sa réouverture à fin de créer des postes d'emploi. Héliopolis attend l'extension du PDAU sur lequel elle compte beaucoup, une proposition dans ce sens a été faite en 2003 mais depuis, rien ! N. Benessam