Les pluies diluviennes qui se sont abattues lundi soir ont provoqué des inondations dans plusieurs quartiers d'Alger. Outre les routes, des institutions ont été également submergées par les eaux. Le CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet) n'a pas été épargné. De nombreux services de cet hôpital ont été inondés engendrant même l'éclatement des canalisations des eaux usées. N'ayant pu suivre leur cheminement naturel à travers les caniveaux et autres canaux, les eaux issues des fortes précipitations de la soirée du lundi dernier ont perturbé le trafic routier dans les principales artères de la capitale et bloqué le fonctionnement du métro et du tramway pendant des heures. Des images publiées sur les réseaux sociaux, puis relayées par les médias électroniques et les chaînes de télévisions, ont montré des rues entièrement recouvertes d'eaux pluviales. Autant de scènes déplorables qui contredisent clairement les assurances des autorités qui soutenaient que la "capitale est totalement sécurisée contre les risques d'inondations". En effet, Alger n'a pu résister à ces écoulements dévastateurs des eaux de pluies torrentielles qui ont touché d'innombrables localités à Kouba, Ruisseau, Hussein-Dey, Belcourt, El-Mohammadia, ainsi que des endroits tels que les Sablettes. Une dizaine de minutes de pluies orageuses seulement ont suffi pour que la capitale cède devant d'interminables déversements des eaux. Les dommages occasionnés par les fortes pluies apportent ainsi un démenti formel aux affirmations des autorités. Pis encore, le plan national mis en place pour la sécurisation des villes contre les inondations et l'aménagement des oueds s'est avéré inefficace ou n'a, du moins, pas réellement fonctionné. B. K.