Pour beaucoup d'usagers, la station de Sidi Brahim doit faire l'objet d'une restauration, d'un ravalement et d'un rafraîchissement, car elle se trouve dans un état de dégradation très avancé. La station intercommunale des bus Kaouki, implantée au centre-ville, l'un des lieux les plus fréquentés de la ville de Annaba, tant il représente un pôle essentiel en relation directe avec l'activité inhérente à la capitale de l'acier, ne répond plus aux normes de réception des voyageurs. En effet, force est de relever que cette importante structure, en exercice depuis près d'une décennie seulement, par laquelle transitent quotidiennement plusieurs milliers de personnes, est complètement délabrée et ressemble à une annexe du dépotoir de la cité de Sidi Salem. D'ailleurs, de chaque coin de la station, une odeur pestilentielle vous prend à la gorge jusqu'aux tripes dès que vous accédez à cette infrastructure. Vous aurez beau chercher un coin en bon état, vous en serez désabusé, et constaterez alors que vous évoluez à l'intérieur d'un dépotoir, car l'infrastructure en question est en pleine déliquescence. Toutefois, c'est une anarchie organisée bien plus harmonisée. Chaque pilier composant cette masse de béton dégage une odeur nauséabonde, car il est tout loisir de se soulager librement à travers cet espace, pollué à l'extrême par les gaz dégagés par les bus qui tous non pas un moteur robuste, ajouter à cela les carters pissant l'huile mécanique. Les saletés se sont agrégées avant de se constituer en une épaisse couche par stratification. La station faisant face au moulin de Kaouki peut être assimilée à un repaire de pirates. C'est un lieu sordide et sinistre à la fois, qui nécessite une urgente restauration des lieux. L'on ne peut s'attarder en cet endroit, tant il inspire la crainte, par son atmosphère louche, entretenue par l'on sait quel esprit. Pour beaucoup d'usagers, la station de Sidi Brahim doit faire l'objet d'une restauration, d'un ravalement et d'un rafraîchissement, car elle se trouve dans un état de décrépitude et de dégradation très avancé. Elle doit être fermée pour cause de travaux, et l'argument de la responsabilité ne peut être invoqué sous aucun prétexte. À quelques mètres de cette infrastructure est implantée la station de taxis interurbaine de Sidi Brahim. Il n'est pas aisé de se déplacer à l'intérieur de cette place, fréquentée par une foule toute bigarrée en instance de prendre le départ vers un grand nombre de villes. Elle fourmille, elle grouille de monde ; mais elle présente un visage loin de refléter la mission qu'elle remplit. Son parterre est entièrement jonché de détritus, et dès qu'un puissant coup de vent vient à la balayer, elle se trouve emportée par une tornade faite de poussière qui pénètre par le nez, vous prend à la gorge et vous obstrue la vue. Telle est la situation qui prévaut dans le secteur du transport des voyageurs à la gare routière centrale, au bâtiment tout délabré et aux pratiques relevant d'une mentalité éculée mais tenace, car entretenue par la logique stérile qui ne peut générer qu'une spirale de régression. B. BADIS