Il a été mis en service après la construction de nouvelles salles de classe, conçues pour remplacer les anciens locaux ravagés par un important incendie en février 2017. Finalement, le groupe scolaire Fodil-Mohamed de Taka (commune de M'kira, daïra de Tizi Ghennif, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou) a été mis en service après la construction de nouvelles salles de classe qui ont été conçues pour remplacer les anciens locaux ravagés par un important incendie en février 2017. "Nos enfants ont trop souffert de la promiscuité et du système de la double vacation. D'ailleurs, je rappellerai que nous avions observé quelques jours de protestation au début de l'année scolaire pour exiger des autorités locales de mettre nos enfants dans de meilleures conditions de travail pour bénéficier d'une scolarité régulière", nous dira le président du comité de village de Taka. Toujours est-il que le directeur de l'éducation de Tizi Ouzou, accompagné du chef de la daïra de Tizi Ghennif, du P/APC et des responsables des services techniques se sont rendus sur les lieux quelques jours après la rentrée scolaire qui fut boycottée par les parents d'élèves. "Des décisions ont été alors prises sur les lieux, et nos enfants ont alors repris le chemin de l'école bien que quelques manques aient été signalés", poursuivra notre interlocuteur. Pour les carences qui subsistent encore sur le terrain, nous dira-t-il encore, elles concernent surtout le manque d'un nouveau mobilier scolaire et le bitumage de la cour qui reste à réaliser. "En principe, le problème du mobilier est pris en charge et sa livraison est une question de temps", conclut-il. Toujours est-il que les élèves ont tout de même pris place dans les nouvelles salles de cours et dans des conditions plutôt acceptables. Ceci dit, dans la même daïra, les parents d'élèves de l'école primaire Mohamed-Ibari d'Ighil Boughmari, qui avaient eux aussi donné un ultimatum d'un mois aux autorités locales au sujet de la cantine scolaire, ne voient rien arriver. "L'ultimatum va expirer le 19 octobre et nous nous sommes réunis vendredi dernier en présence du maire qui nous a promis que, dans une semaine, il reviendra avec une solution concrète pour régler ce problème", nous a confié le porte-parole de l'association des parents d'élèves, Amar Yahiaoui. Pour ce dernier, si la solution n'est pas trouvée pour lancer des travaux de confortement des locaux abritant cette cantine, d'autres actions plus radicales seront menées dans les jours à venir. Il est à noter que cette cantine scolaire est fermée depuis le mois de février dernier, alors que les 350 élèves qui fréquentent cette école se restaurent dans une salle aménagée. "La structure menace de s'écrouler à tout moment, tandis que les agents continuent de travailler dans la même cuisine, alors qu'une enseignante occupe toujours le logement d'astreinte du premier étage. C'est dire que la prise en charge de cette cantine relève d'une grande urgence", soulignera un autre parent. Selon nos sources, une fiche technique portant sur une enveloppe financière de 400 millions de centimes a été votée pour consolider les piliers de cette cantine, en attendant l'accord définitif des services concernés. C'est dire que la rénovation n'est pas pour demain, surtout quand on apprend que l'étude des travaux n'est pas encore lancée. O. Ghilès