Deux ans après le séisme du 21 mai 2003, les résidants des immeubles et habitations privées classées “rouge” par le CTC continuent à vivre le spectre de l'effondrement. À Douéra, le bâtiment n°16 de la rue Azouni est toujours occupé par ses habitants malgré son état de délabrement avancé. Documents à l'appui, les locataires d'un “R+1” de l'impasse Mohamed-Tounani continuent à occuper des demeures classées, elles aussi, “rouge”. Le drame dans cette histoire est que les requêtes de ces citoyens sinistrés, déposées auprès des autorités compétentes, sont restées vaines.