Cette structure d'envergure africaine, lancée en 2008, accuse un grand retard. L'unique projet de ce genre au niveau africain, le centre national technique cynophile de Aïn Témouchent, dont le taux d'avancement avoisine 90%, sera livré prochainement. C'est ce qu'a révélé le commissaire divisionnaire Koaibiche Mokhtar, chef de la Sûreté de la wilaya de Aïn Témouchent, lundi, lors d'une collation offerte à la corporation à l'occasion de la célébration du 5e anniversaire de la Journée nationale de la presse. Cette structure d'envergure africaine, dont les travaux ont été lancés en 2008 et qui accusent un grand retard, verra enfin le jour très prochainement et dont l'inauguration se fera certainement par le patron de la DGSN. Implanté à la ferme Cayzak, à la sortie nord de la ville de Aïn Témouchent, et dont la superficie s'étend sur 68 ha, le centre cynophile prévoit le dressage de 240 chiens par an qui seront impliqués dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes. Il est même question de l'élevage de chiens détecteurs de drogue, d'explosifs et autres produits dangereux, alors que la formation des maîtres-chiens et d'autres spécialistes en activité cynophile figurent également parmi les vocations de la future structure. La première tranche était destinée à la réalisation de 10 salles pour le dressage des chiens, en plus d'un bloc destiné au personnel. Quant à la seconde tranche dont les travaux ont débuté le 15 janvier 2013, elle a été consacrée à la réalisation d'un bloc administratif, d'un célibatorium, d'un foyer et d'un service vétérinaire. Selon nos informations, le retard est dû en particulier à la pénurie de main-d'œuvre à laquelle faisaient face les entreprises en charge de ce projet d'envergure. Le chef de la Sûreté de wilaya nous apprendra aussi que son institution est parvenue à ramener la sécurité au chef-lieu de wilaya avec la mise hors d'état de nuire de deux bandes dangereuses qui semaient la terreur dans les cités M6 et des 1000-Logements avec l'utilisation des armes blanches prohibées dont des fusils à harpon. "Désormais, aucune autorisation n'est délivrée pour ce genre d'arme à quelques exceptions près", a précisé M. Koaibiche. C'est l'une des mesures qui a participé à ramener la paix et la sécurité parmi la population au chef-lieu de wilaya. Toujours au sujet de la lutte contre la criminalité, le chef de la police judiciaire, le commissaire Chibani Abdelkrim, a indiqué qu'au vu des résultats enregistrés, la wilaya occupe la 5e place au niveau national et la 1re place parmi les wilayas de sa catégorie. La position frontalière avec la wilaya de Tlemcen fait d'elle un territoire de transit uniquement utilisé par les réseaux de trafic de drogue et de contrebande qui sont pourchassés inlassablement. De son côté, le chef de la Sûreté de wilaya compte mettre sa contribution en coordination avec les autorités locales de la commune de Aïn Témouchent pour l'élaboration d'un plan de circulation afin de mettre un terme aux interminables embouteillages en période estivale où la ville qui est envahie par les centaines de véhicules en provenance de la wilaya de Sidi Bel-Abbès à destination des plages du littoral témouchentois. Une déviation à l'entrée de la ville par un contournement à travers la rocade n'est pas à exclure afin d'éviter l'étouffement de la ville. M. LARADJ